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Montessori avec les Montessouricettes, pour les parents et les pros
Vous voulez mettre en pratique la pédagogie Montessori, que ce soit à la maison, en structure, en cabinet ou à l'école ? Bienvenue ! Je suis Anne-Laure Schneider, formatrice Montessori et maman de 5 enfants instruits en famille. Ici, nous parlons de pédagogie Montessori, mais aussi de discipline positive, d'instruction en famille (école à la maison), de coschooling et de bien d'autres choses encore...
Montessori avec les Montessouricettes, pour les parents et les pros
298. Les ravages de la psychanalyse en France
Suite à mon épisode sur le nouveau référentiel national de la qualité d’accueil du jeune enfant (épisode 293), contesté entre autres par beaucoup de psychanalystes, vous avez été nombreuses à me dire que vous seriez intéressées par un épisode sur les théories et les abus de la psychanalyse en France.
C’est donc chose faite, nous allons aborder aujourd’hui quelques principes fondamentaux de la psychanalyse, son histoire très résumée, avant de rentrer dans le vif du sujet : pourquoi la psychanalyse est-elle aussi dangereuse pour les familles ?
Je vous partagerai 5 exemples de grandes théories psychanalytiques qui font, encore une fois, culpabiliser les parents (et surtout les mères, cibles de toutes les attaques !), et je finirai par une grande mise en garde contre des réflexes dangereux que l’on entend souvent chez les psychanalystes et qui nuisent considérablement aux enfants en particulier.
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Montessori chez eux avec leurs enfants ou les enfants qu'ils gardent. Dans ce podcast, nous parlerons donc de pédagogie Montessori, mais aussi de discipline positive, d'instruction en famille ce qu'on appelle aussi l'école à la maison de co-schooling et de bien d'autres choses encore. Il y a quelque temps, dans l'épisode 293, dont vous trouverez le lien dans les notes de cet épisode je vous ai parlé de la polémique autour du nouveau référentiel de la qualité d'accueil du jeune enfant, ce référentiel. Il était en particulier contesté par beaucoup de psychanalystes Et vous avez été très nombreuses dans la communauté à me dire que vous seriez intéressée par un épisode sur les théories et les abus de la psychanalyse en France. Eh bien, c'est ce que je vais faire aujourd'hui. Nous allons aborder un petit peu de théorie, évidemment, parce qu'il faut que je pose le cadre. Rassurez-vous, ce sera très simplifié, mais nous allons aborder quelques principes fondamentaux de la psychanalyse, de son histoire aussi, et puis nous allons rentrer dans le vif du sujet.
Speaker 1:Pourquoi la psychanalyse est-elle aussi dangereuse pour les familles? Et oui, en particulier pour les familles, je pense. Je vous partagerai plus spécifiquement 5 exemples de grandes théories psychanalytiques qui font malheureusement d'énormes ravages encore aujourd'hui en France et qui font énormément culpabiliser les parents et plus particulièrement les mères qui sont les cibles de toutes les attaques en psychanalyse. Et puis je finirai par aborder quelques grands points, quelques réflexes dangereux que l'on entend très souvent chez les psychanalystes et qui nuisent considérablement aux enfants en particulier, et encore plus particulièrement aux enfants à besoins spécifiques. Alors, attaquons tout de suite le vif du sujet.
Speaker 1:Ça risque d'être un épisode un petit peu long, avec un petit peu de théorie, mais j'espère quand même vous le rendre suffisamment vivant pour que vous restiez attentifs jusqu'au bout, parce que je pense que c'est très important de se former sur cette question de la psychanalyse, pour savoir quel est le fond théorique des personnes qui interviennent dans les domaines de l'éducation, de la petite enfance et en particulier les personnes qui peuvent être en interaction avec nos enfants. Ça peut être les psychologues, les psychologues de l'éducation nationale, ça peut être différents intervenants. Il y a parfois des psychanalystes qui interviennent dans les crèches, dans les structures de la petite enfance ou dans les écoles. Donc, d'où vient la psychanalyse et de quoi s'agit-il exactement? Au fondement de la psychanalyse, il y a le rôle fondamental de l'inconscient, l'inconscient qui nous fait faire des choses que nous ne comprenons pas au niveau conscient. Donc, ça, ça mérite d'être exploré.
Speaker 1:Donc ça, ça mérite d'être exploré. D'après la psychanalyse et au-delà de la psychanalyse, il y a quand même énormément de gens qui s'accordent sur l'existence d'un inconscient sous différentes formes. Tout le monde ne s'accorde pas dessus, il n'y a pas un consensus global, mais il y a beaucoup de gens qui s'accordent sur l'existence d'un inconscient. Et l'idée de la psychanalyse, c'est d'aller explorer cet inconscient pour comprendre ce qu'il a à nous dire et donc être un être humain plus intégré, qui intègre l'inconscient et qui puisse donc mieux fonctionner, être en meilleure santé mentale. Il y a plusieurs façons, dans la psychanalyse, d'aller explorer l'inconscient.
Speaker 1:Quelques exemples que vous connaissez peut-être Les associations libres. C'est un peu ce qu'on peut retrouver, par exemple, avec le test de Rorschach, les espèces de tâches d'encre. On vous demande qu'est-ce que vous voyez? On vous demande de faire des associations libres entre des idées Et là, ça peut être un moyen pour l'inconscient de s'exprimer. Ça passe aussi par l'analyse des rêves qui, vraiment, est un point phare de la psychanalyse, des lapsus. Les lapsus, ce sont les confusions orales que l'on peut faire Utiliser un mot à la place d'un autre, pourquoi est-ce ce mot-là qui est venu à ma bouche plutôt qu'un autre? Et on considère dans la psychanalyse, encore une fois, que c'est l'inconscient qui s'exprime à travers ces lapsus.
Speaker 1:Et puis les actes manqués. Les actes manqués, ce sont les choses que l'on fait un petit peu sans s'en rendre compte. Pourquoi a-t-on fait cet acte sans s'en rendre compte? Pourquoi a-t-elle tout cela? Parce qu'elle part de la notion de déterminisme psychique. Ça veut dire que, pour la psychanalyse, tout acte, toute pensée a une raison d'être. Pourquoi est-ce que je pense ceci plutôt que cela? Il y a une raison.
Speaker 1:Je vais aller l'explorer dans l'inconscient, dans les grands concepts de la psychanalyse. Vous, dans les grands concepts de la psychanalyse, vous avez le refoulement, l'effet de refouler des désirs inconscients. Je pense que c'est quelque chose que tout le monde connaît un petit peu dans le langage quotidien. Et puis, d'après Freud, il y a trois parties de notre être psychique le ça, le moi et le surmoi. Vous avez peut-être entendu parler de ces trois concepts. Je voudrais quand même poser un petit peu les choses, qu'on sache de quoi il s'agit.
Speaker 1:Des fois, c'est un petit peu flou. Le ça, ce sont toutes les pulsions inconscientes, pulsions de vie, pulsions de reproduction. Toutes ces pulsions inconscientes, le ça est intégralement dans l'inconscient. Vous avez le moi.
Speaker 1:Le moi, c'est la partie de nous qui est adaptée à la réalité, avec une partie qui est inconsciente, une partie qui est consciente. C'est Voilà Le moi, c'est la partie de nous qui fonctionne en adaptation avec la société, par exemple, enfin avec la réalité plutôt, et le surmoi qui, lui aussi, est en partie inconscient et en partie conscient. Le surmoi constitue l'intégration des interdits familiaux et sociétaux, toutes les injonctions que l'on reçoit pendant la petite enfance et l'enfance d'ailleurs, et toutes les injonctions que l'on reçoit pendant la petite enfance et l'enfance d'ailleurs, et toutes les injonctions que l'on reçoit pendant notre construction, de la part de nos parents, de la part de la société, de la part de nos proches, comme il ne faut pas faire ceci, il ne faut pas faire cela, on ne tue pas quelqu'un, on ne tape pas son voisin. Tout ça, c'est ce qui permet au surmoi de se construire Et c'est ce qui aboutit en particulier à de l'autocritique à l'intérieur de nous-mêmes, critique en particulier de nos pulsions inconscientes. Alors, un exemple, un exemple très simple, et j'ai choisi exprès quelque chose qui soit lié à l'énergie sexuelle, parce que c'était au cœur de la pensée de Freud le, ça va nous dire, va avoir cette pulsion de dire je désire cette personne. Le sur moi a intégré, je ne dois pas la forcer. Et donc, le moi va tenter, va avoir comme idée de tenter d'approcher cette personne respectueusement. Mais derrière cette approche respectueuse, il y a une pulsion du ça et une contrainte, on peut en dire du surmoi. Donc voilà comment, un petit peu, ces trois composantes s'organisent et l'inconscient est présent dans ces trois composantes En particulier pour accéder au ça.
Speaker 1:Toujours d'après Freud, on n'y aurait accès que par l'exploration de l'inconscient. Comme j'y faisais allusion il y a quelques minutes, chez Freud, la libido est au centre de tout. Par libido, il entendait l'énergie de la pulsion sexuelle. Et là, c'est vraiment un principe sur lequel moi-même, je m'éloigne totalement de Freud et sur lequel beaucoup de ses disciples se sont éloignés aussi. Il avait probablement lui-même des problèmes à régler avec cette pulsion sexuelle, au point de la mettre au centre de tout ce qui, dans la réalité, aboutit à des problèmes catastrophiques que nous allons voir dans cet épisode de podcast. Mais il y a deux, trois autres concepts, je pense, que vous avez en tête, qui sont liés à cette idée de l'énergie de la pulsion sexuelle, de la libido en tête, qui sont liées à cette idée de l'énergie de la pulsion sexuelle, de la libido, comme le complexe d'Oedipe.
Speaker 1:D'après Freud, tous les petits garçons rêveraient de tuer leur père et d'épouser leur mère et le complexe d'Electre, avec l'inverse pour les petites filles, avec beaucoup de choses qui sont attribuées à des désirs sexuels refoulés, alors, à des désirs sexuels refoulés. Alors, une fois qu'on a dit ça, freud, c'est bien beau, mais ça date quand même d'il y a un siècle. Quelle a été la postérité de Freud En France? son travail a énormément été poursuivi par Jacques Lacan et une bonne partie de la psychanalyse française d'aujourd'hui a été très influencée par Jacques Lacan, qui a poussé les théories freudiennes souvent à leurs extrêmes et qui a abouti, je pense, à beaucoup des théories catastrophiques que l'on a aujourd'hui chez les psychanalystes français. Psychanalystes français qui, d'ailleurs, sont très présents dans notre culture, par exemple Catherine Dolto, qui a été incroyablement influente il y a quelques décennies de cela, cela dans le milieu de la petite enfance.
Speaker 1:Marcel Ruffeau je ne sais pas si on l'entend toujours, d'ailleurs chez les maternelles, mais qui est très, très, très présent lui aussi dans le monde de la petite enfance. On parle souvent aussi, dans la petite enfance, beaucoup de Bruno Bettelheim qui, pour le coup, est américain, si je ne dis pas de bêtises, et qui, lui aussi, parle beaucoup de la petite enfance. Donc voilà, on a des grandes figures qui interviennent encore aujourd'hui beaucoup dans le paysage de la petite enfance et qui transmettent ces théories. Marcel Ruffeau, qui d'ailleurs, est quelqu'un d'extrêmement sympathique, c'est un petit peu le papa qu'on rêverait d'avoir. Donc voilà, il arrive à transmettre, malheureusement, parfois des choses très gênantes qui viennent de la psychanalyse, parce qu'il est très sympathique et qu'il passe très bien à la télé. Donc, il faut faire attention à tout ça. Donc, voilà pour la France.
Speaker 1:Aux Etats-Unis, c'est un petit peu différent. Il y a deux grandes écoles, on va dire, qui se sont séparées Mélanie Klein, qui s'éloigne un petit peu des idées de Freud, un petit peu, et Anna Freud, la fille de Freud, l'une des filles de Freud, l'une des enfants de son père, et qui, d'ailleurs, était enseignante Montessori. Elle était formée comme éducatrice Montessori. Bon, ça ne veut pas dire pour autant qu'on adhère à cette théorie, mais voilà, c'est intéressant. Les deux, mélanie Klein comme Anne Afreut, sont beaucoup intéressées à la psychanalyse de l'enfance, de la petite enfance. Et puis, toujours dans cette postérité, on a deux grands dissidents qui sont bien connus.
Speaker 1:Carl Jung, ça vous parle peut-être, si je vous parle des archétypes de l'inconscient collectif, l'idée que dans toutes les légendes, les mythes du monde, il y a des choses qui reviennent, qui sont communs, que certains symboles évoquent, des choses communes à toute l'humanité, il y aurait un inconscient collectif. On partagerait des archétypes, des choses qui sont communes et qui symbolisent un petit peu la même chose dans toutes les civilisations. C'est quelque chose de très intéressant. C'est un homme très cultivé, très ouvert sur le monde, sur l'Inde en particulier, qui a beaucoup analysé les mythes, et il y a beaucoup de choses très intéressantes là-dessus Qu'on retrouve un petit peu chez Bruno Bettelheim, dans sa psychanalyse des contes de fées. Voilà pour ceux que ça intéresse.
Speaker 1:Moi, personnellement, j'avoue que ce sont des. Alors, je trouve que parfois, c'est poussé très, très à l'extrême, mais que, sans le prendre pour parole d'évangile, ça peut être quelque chose de très intéressant. Et puis donc, carl Jung, lui, a quitté le terme de psychanalyse, il a préféré parler de psychologie analytique. Et puis, vous avez Alfred Adler, alors qu'il n'est pas un disciple de Freud, qui était plutôt un collaborateur de Freud, mais qui a travaillé avec lui un certain temps avant, lui aussi, de s'éloigner pour fonder ce qu'il appelait, lui, la psychologie individuelle.
Speaker 1:Alfred Adler, on le caractérise souvent sous cette expression de la volonté de puissance. C'est l'image que j'en avais quand j'étais plus jeune, avant de beaucoup plus l'étudier, parce que la psychologie adlérienne est à la base de la discipline positive. Vous savez que je suis facilitatrice en discipline positive pour les parents, pour les classes et les collectivités. Et en fait, au fondement de la théorie d'Alfred Adler, il y a plutôt le fait que l'être humain a deux besoins fondamentaux Les besoins d'appartenir à une communauté, à une famille, etc. Et le besoin de contribuer, d'avoir de l'importance socialement et, encore une fois, dans sa communauté, et que ces deux besoins, évidemment, sont liés. Plus j'appartiens à une communauté, plus j'ai envie d'y contribuer et plus je contribue à une communauté, plus ça va développer mon sentiment d'appartenance.
Speaker 1:Et si on rajoute l'encouragement, qui est quelque chose de fondamental, et cette notion de courage chez Adler, qu'un enfant qui se comporte mal est un enfant découragé, par exemple eh bien on aboutit donc au fondement de la psychologie adlérienne, la psychologie individuelle, et au fondement de la discipline positive. Donc, là aussi, il y a des choses très intéressantes à aller fouiller là-dedans. Tout ça pour dire qu'il n'y a pas à tout jeter dans l'héritage de la psychanalyse. Mais en France, malheureusement, la psychanalyse freudienne, et donc freudienne et surtout lacanienne, ont causé de grands, grands ravages. Il y a plusieurs dangers à la psychanalyse.
Speaker 1:Le premier, c'est la notion de transfert. Le transfert, c'est que, lors d'une psychanalyse, on est censé s'attacher au psychanalyste. On est censé créer une relation avec lui Au point que certains patients tombent amoureux de leur psychanalyste Ou que certains considèrent leur psychanalyste un petit peu comme leur père. Et c'est un petit peu ce que j'évoquais avec Marcel Ruffo, qui est très attachant. Franchement, moi, j'écoutais beaucoup tout ce qu'il disait quand j'étais enceinte de mes premiers enfants. Je le trouvais sympathique, un peu papa nounours, on le sentait rassurant. J'écoutais beaucoup les maternelles. Voilà, j'étais enceinte de mes deux premiers. Quand on est en congé maternité, quand on a un peu plus de temps, quand on a un peu plus la télé, en fond sonore, Et ça, c'est quelque chose de propre à la psychanalyse. D'où vient ce transfert? En fait, c'est quelque chose de beaucoup plus général.
Speaker 1:On a observé, il y a une étude que je trouve fascinante, où on a mis ensemble des hommes et des femmes, un homme et une femme à chaque fois, et on leur a demandé de partager. Des hommes qui ne se connaissaient pas, des hommes et des femmes qui ne se connaissaient pas. On leur a demandé de partager quelque chose d'intime, d'intime pas au sens sexuel, mais partager quelque chose, une pensée qui faisait vraiment partie de leur intimité. Et à la suite de ces échanges, on a observé que ces personnes qui ne se connaissaient pas avaient, en grande majorité, développé une attirance pour la personne avec qui ils avaient parlé. C'est quelque chose de fascinant. C'est la même chose qui se passe dans une psychanalyse, c'est qu'on partage évidemment quelque chose de très intime et donc il y a un transfert qui se fait, une attirance ou une relation d'affection qui se développe, d'admiration, etc.
Speaker 1:Pour le psychanalyste, et il y a également le contre-transfert qui existe c'est plus anecdotique pour le thème qui nous intéresse aujourd'hui où le psychanalyste peut lui aussi développer un attachement avec son psychanalysés, et évidemment, les psychanalystes sont formés à ça aussi, pour en avoir conscience, sinon ça aboutirait à une tonne de couples qui se créent, alors que c'est totalement artificiel. Donc, il y a ce problème du transfert. Pourquoi c'est un problème? Parce qu'on s'attache. Si on est en psychanalyse, on s'attache à son psychanalyste, on lui fait confiance, et donc, on s'attache à son psychanalyste, on lui fait confiance, et donc on va prendre, comme je le disais, pour parole d'évangile tout ce qu'il nous dit, parce qu'on a partagé des choses intimes avec lui. Donc, c'est un pouvoir qu'ont les psychanalystes, très dangereux et auquel il faut faire très attention, et donc, il faut être conscient, individu, pour ne pas être, comment dire otage de cette relation de transfert, ne pas le subir. L'autre souci, c'est que la psychanalyse manque terriblement d'efficacité.
Speaker 1:Il y a deux grandes méta-analyses qui ont été faites. Une méta-analyse, ça a pour principe de prendre plein d'études qui ont été faites. Donc, une méta-analyse, ça a pour principe de prendre plein d'études qui ont été faites sur un sujet, d'en analyser les mérites comparés. Par exemple. Évidemment, plus une étude a été faite sur un large échantillon, plus elle a de la valeur. Plus on a cherché à prendre en compte, à mettre de côté d'autres causes possibles, plus elle a de la valeur. Enfin bref, on attribue comme ça des critères de valeur aux différentes études qui ont été faites, à ce qu'elle a été reproduite, etc. Et le méta-analyse, donc analyse des analyses, est temps d'en tirer des grandes conclusions.
Speaker 1:Sur ces deux méta-analyses, il y en a une qui dit que la psychanalyse n'a aucune efficacité. Que la psychanalyse n'a aucune efficacité, et l'autre dit qu'elle a une faible efficacité. Quand on sait le prix que coûte une psychanalyse et le temps que nécessite une psychanalyse souvent, ça prend des années et ça coûte des milliers et des milliers d'euros on se dit qu'on serait quand même en droit d'attendre un petit peu plus, surtout que j'y reviendrai plus tard dans le podcast, plus tard dans le podcast, il y a des méthodes, il y a des formes de thérapie qui ont prouvé leur efficacité dans un certain nombre de cas. Là où la psychanalyse, elle, a manifesté peu ou pas d'efficacité, alors, évidemment, ces méta-analyses sont contestées par les psychanalystes.
Speaker 1:Mais je vous partage l'état de la science aujourd'hui. Vous voyez qu'il y a plusieurs choses comme ça qui sont déjà problématiques avec la psychanalyse. On le voit bien, de manière générale, le gros souci qui va être commun aux cinq exemples que je vais vous développer, cinq exemples de ravages des théories de la psychanalyse, dans la petite enfance en particulier. Ces cinq exemples ont un même point commun, qui est que la psychanalyse considère un symptôme de l'enfant comme un message inconscient des parents. Le symptôme de l'enfant, c'est l'expression d'un conflit psychique ou alors d'un message inconscient des parents, des parents ou du système familial dans son ensemble.
Speaker 1:Sauf que avoir les choses comme ça et je ne dis pas que ça n'arrive pas par exemple, c'est évident que si on a des parents qui se déchirent, les enfants peuvent manifester des symptômes. On peut avoir des enfants qui, tout d'un coup, refont pipi au lit, remanifestent de l'énuresie, on peut avoir des enfants qui dorment mal parce que leurs parents se disputent sans cesse, bien sûr, mais le fait de ne voir les symptômes de l'enfant que comme un message inconscient des parents, c'est là le problème, c'est que l'enfant n'est plus vu que comme un porte-parole des difficultés et des conflits des parents, au lieu de l'examiner dans ses besoins propres à lui. Du coup, on se concentre sur les parents, on attend qu'ils règlent leurs difficultés et parfois, on s'aperçoit que même si les parents ont résolu leurs difficultés, l'enfant présente toujours les mêmes symptômes. Et donc, on a encore retardé la prise en charge de l'enfant Et puis, dans un certain nombre de cas, comme en particulier les troubles du spectre autistique, ça a complètement bloqué l'accès à des formes de thérapie qui pouvaient vraiment aider les enfants dans leur vie quotidienne. Donc, aujourd'hui, on se concentre quand même beaucoup plus sur les théories basées sur la preuve evidence-based en anglais Et vraiment, on essaie de prouver l'efficacité de ce qu'on propose aux enfants plutôt que de se concentrer comme ça sur une analyse des problèmes de la famille en général.
Speaker 1:Et puis, avec tout ça, il y a souvent une très, très, très forte culpabilisation des parents, puisque tout est de leur faute. Votre enfant dormable, c'est de votre faute. Votre enfant fait pipi au lit, c'est de votre faute. Votre enfant tape ses voisins, c'est de votre faute, tout est de votre faute, même si vous voulez faire au mieux en tant que parent. C'est que vous avez quelque chose vous-même de refoulé qui ressort chez votre enfant.
Speaker 1:Alors ça peut atteindre vraiment des proportions quand je parle de cette culpabilité, qui sont dramatiques. Je vais vous aborder maintenant ces 5 gros exemples, ces 5 grosses théories psychanalytiques qui, comme je vous le disais, ont fait des ravages en France et qu'on entend encore aujourd'hui. Et ça, c'est dramatique, et on l'entend de la part de psychanalystes. Premier exemple qui est complètement faux. Je préfère le préciser d'office, en particulier si jamais vous m'écoutez et que vous êtes une femme enceinte cette théorie est totalement fausse, d'accord, d'après la psychanalyse, les nausées de grossesse Seraient une forme de refus du bébé Ou de refus de maternité. Si vous vous sentez nauséeuse pendant votre grossesse, c'est qu'en fait, vous n'en voulez pas de ce bébé. Est-ce que vous imaginez La culpabilité? Alors, moi, c'est très simple.
Speaker 1:J'ai eu des nausées à toutes mes grossesses. J'ai des problèmes de reflux gastro-osophagien, d'acidité d'estomac. J'ai un problème de fond, qui existe aussi en dehors des grossesses, mais qui se manifeste moins, et chaque fois que j'ai été enceinte, j'ai eu ces reflux qui m'ont provoqué d'énormes nausées, sauf que je veux dire, si je ne voulais pas d'enfant, j'aurais pas eu une famille nombreuse, d'accord, personne ne m'a forcé. Donc voilà, voir ces nausées de grossesse comme un refus du bébé dès mon premier enfant, que je souhaitais depuis toujours, c'est complètement hallucinant. Mais voilà, pour les psychanalystes, c'est un refus inconscient de l'enfant ou un conflit maternel non résolu. Donc, évidemment, bienvenue à la culpabilisation des mères qui déjà, souffrent physiquement de nausées et en plus, on leur explique qu'attention, c'est de leur faute.
Speaker 1:Ensuite, évidemment, comme toujours, ça va être quelque chose qui va revenir. Ça implique un retard dans la prise en charge médicale. Forcément, si c'est votre faute au niveau psychique, il faut aller faire une psychanalyse plutôt que d'avoir des traitements. Et il y a des traitements. Mais vous savez que ça ne fait que quelques années, par exemple, qu'on a trouvé un traitement efficace contre les nausées de grossesse, le cariban. Alors, ça ne marche pas pour toutes les grossesses. Je crois que c'est 80%, à peu près, des grossesses, des femmes enceintes qui avaient des nausées qui sont soulagées par le cariban. C'est quand même un problème qui date des débuts de l'humanité, les nausées de grossesse. Il a fallu attendre, il y a quelques années, pour que le cariban soit mis sur le marché avec cette intention-là Et je suis convaincue que la psychanalyse a joué un rôle là-dedans, dans le retard de la recherche aussi sur les nausées, d'autant que les nausées peuvent aboutir à des choses très graves, comme l'hyper-MS gravidique, c'est-à-dire quand on vomit de façon tellement importante qu'on perd beaucoup de poids.
Speaker 1:C'est-à-dire quand on vomit de façon tellement importante qu'on perd beaucoup de poids. La princesse de Galles, kate, l'ex-duchesse de Cambridge à l'époque, a beaucoup souffert d'hypérhémèses gravidiques Et je crois même qu'elle a été hospitalisée pour ça. Elle contribue à faire connaître ces difficultés de la grossesse. Et puis, quelque chose qui peut peut-être, si vous êtes enceinte et que vous êtes nauséeuse, une idée comme ça qui peut peut-être vous soulager, c'est que les nausées seraient dues à des taux d'hormones qui sont un peu trop élevés dans le corps, comme la bêta HCG, la progestérone, et il se trouve que ces hormones ont un effet protecteur du bébé Entre guillemets, pour qu'il reste bien attaché. Donc, ça peut avoir un effet protecteur contre les fausses couches. Donc, vous voyez, au contraire, alors, c'est facile à dire quand on est nauséeuse et qu'on est enceinte, mais vous pouvez peut-être voir ça comme quelque chose de positif. C'est peut-être le signe que vos taux d'hormones sont peut-être un peu supérieurs, ce qui est un facteur protecteur. A l'inverse, si vous n'avez pas de nausée, ne vous dites pas que vous allez faire une fausse couche. Je sais à quel point, quand on est enceinte, on peut développer toutes sortes d'angoisse de ce style. Non, ça n non plus.
Speaker 1:En tout cas, l'hyper-ms gravidique, par exemple, c'est un trouble qui est reconnu par l'OMS. Il y a beaucoup de causes derrière. Encore une fois, c'est ces hormones, hcg par exemple. Il y a une part génétique, il y a plein de choses qui rentrent en ligne de compte et qui sont purement physiques en réalité, et il n'y a aucune étude sérieuse qui n'a pr a prouvé un lien entre les nausées de grossesse et le vécu au niveau psychique de la mère. Donc, non, les nausées ne sont pas liées à un attachement ou un manque d'attachement envers le bébé.
Speaker 1:Deuxième grande théorie psychanalytique que j'aimerais jeter à la poubelle, encore une fois, si vous êtes enceinte ou si vous avez connu une fausse couche, on va parler de fausse couche. Ce sont de pures bêtises. Je le dis tout de suite, avant même d'exposer cette théorie, mais je pense que c'est la plus atroce des cinq théories que je vais vous exposer. J'essaie de les exposer un petit peu dans l'ordre chronologique d'une femme qui tombe enceinte et d'un bébé qui naît et des théories qu'on peut entendre au fur et à mesure de sa parentalité.
Speaker 1:D'après les psychanalystes, la fausse couche serait une punition du désir inconscient de ne pas être enceinte. Vous avez fait une fausse couche, mais c'est que vous n'en vouliez pas de ce bébé. En réalité, est-ce que vous imaginez ce que ça peut faire dans le psychisme d'une femme de lui dire ça, une femme qui est en larmes parce qu'elle a perdu son bébé qu'elle désirait? On lui dit mais en fait, inconsciemment, vous n'en vouliez pas de ce bébé, c'est vous qui l'avez tué. Non, mais on est où, là, c'est n'importe quoi, n'importe quoi, mais ça aboutit à des sentiments de culpabilité phénoménaux. Et puis, il est naturel, dans une grossesse, d'avoir des peurs, des angoisses, des doutes.
Speaker 1:C'est pas parce qu'on désire ce bébé, parce qu'on est immensément heureuse de le porter, qu'on n'a pas peur. Est-ce que je vais être une bonne mère, est-ce que tout va bien? Est-ce que je le sens assez bouger, est-ce qu'on va y arriver? Tout ça, c'est naturel, d'autant que les hormones viennent chambouler tout ça, qu'on ne se sent plus vraiment dans son état normal quand on est enceinte. Donc, toutes ces peurs, ces angoisses, ces doutes, ils sont normaux. Vous rajoutez la fatigue à tout ça. Et franchement, moi, il y a des jours, j'ai toujours eu des grossesses pénibles et des postpartums plutôt faciles. Voilà, C'est comme ça. Il y a des femmes pour qui c'est exactement l'inverse. J'ai toujours eu des grossesses pénibles. Je me suis toujours dit pendant mes grossesses mais si je pouvais sauter cette étape et passer directement au postpartum, qu'est-ce que ce serait bien.
Speaker 1:Et pour autant, j'ai cette chance de n'avoir jamais fait de fausse couche. Vraiment, je suis consciente que c'est une chance. Quand on sait le nombre de grossesses qui, malheureusement, finissent en fausse couche. Donc, on finit par ne plus oser exprimer ses peurs, ses angoisses, ses doutes, ses ras-le-bol de la grossesse, qui sont naturels et qui sont normaux, parce qu'on se dit peut-être que ça veut dire que je ne veux pas vraiment de ce bébé et que je vais faire une fausse couche. Mais non, mais non, c'est juste normal.
Speaker 1:Et au niveau des fausses couches, c'est encore quelque chose qui est mal connu, mais pour 80% des fausses couches du premier trimestre, dans les études qui ont été faites, ça serait lié à des anomalies génétiques de l'embryon, c'est-à-dire qu'en fait, l'embryon n'était pas viable, tout simplement. Par exemple, il y a un certain nombre de trisomies pas la trisomie 21, mais certaines trisomies qui ne permettent pas au bébé de naître vivant. Il y en a qui, malheureusement, permettent au bébé de naître, mais erreurs au moment de la division des cellules, des chromosomes qui se rajoutent, des morceaux de chromosomes qui s'en vont. Bref, des embryons qui n'auraient pas de poumons, qui n'auraient pas de cœurs, et donc qui ne se développent pas au-delà du premier trimestre, ensuite, au deuxième trimestre, il peut y avoir encore d'autres causes, mais en tout cas, rien ne vient confirmer un rôle du vécu psychique ou émotionnel de la mère dans la survenance d'une fausse couche-là.
Speaker 1:Évidemment, l'état psychique de la mère va être très différent, et c'est évidemment très différent de vivre une fausse couche à cinq ou six semaines d'un enfant qu'on ne désirait pas vraiment et de vivre la fausse couche à quatre mois d'un enfant qu'on désirait profondément. Donc, là, évidemment, le psychisme va jouer sur la façon dont la mère, et le père aussi d'ailleurs, va vivre cette fausse couche, mais ne va pas influer sur la survenance de cette fausse couche. Donc, si cette idée pouvait être piétinée, mise à la poubelle, brûlée, ça ferait du bien à tout le monde. Troisième théorie, moins dramatique je dirais, mais qui touche, je pense, à peu près tous les parents, qui peut faire culpabiliser tous les parents. Si votre enfant ne dort pas, c'est que c'est un symptôme du conflit parental, c'est parce qu'il capte un conflit non résolu, une angoisse inconsciente dans votre couple ou liée à sa place dans la famille, parce qu'il capte quelque chose qui ne va pas chez vous. Alors c'est génial. Si votre enfant ne dort pas, c'est votre faute.
Speaker 1:Encore une fois, il y a du retard, du coup, dans la prise en charge. Pour certains enfants, sachant que les problèmes de sommeil de certains enfants sont liés à des causes. Pour certains enfants, sachant que les problèmes de sommeil de certains enfants sont liés à des causes physiques, il peut y avoir un RGO, par exemple, un reflux gastro-osophagien qui empêche votre enfant de dormir. C'est extrêmement fréquent. Il y a des choses qui peuvent aider, comme par exemple surélever un petit peu la tête de lit. Il existe des choses qu'on peut mettre sous les matelas pour redresser un petit peu les lits pour que le reflux n'atteigne pas trop la gorge et ne brûle pas l'enfant. Il y a des médicaments qui existent, il y a plein de choses qui existent. Mais évidemment, si on considère que c'est la faute des parents, qui ont un conflit non résolu, on ne va pas aller chercher ces outils qui existent.
Speaker 1:Le sommeil du bébé va dépendre aussi d'autres facteurs. Par exemple, est-ce qu'il est né à terme? déjà, entre un enfant qui est né prématuré, très prématuré, ou à terme, le sommeil ne va pas être le même. Son développement neuronal n'est pas le même non plus, comment il s'adapte au rythme circadien, à la lumière du jour, à la nuit, comment s'est fait l'attachement, par exemple, c'est très clair qu'un enfant qui aura dû passer beaucoup de temps à l'hôpital dans ses premiers mois de vie parce qu'il était malade, parce qu'il avait un handicap, parce qu'il avait quelque chose, va avoir des angoisses, évidemment, qu'il a vécues, va avoir peut-être des difficultés d'attachement. Ça va avoir peut-être des difficultés d'attachement. Ça peut être plus compliqué.
Speaker 1:Donc, comment est-ce que l'attachement se fait? Est-ce que les parents ont pu être là ou est-ce qu'ils sont absents? Un enfant confié à l'ASE, l'aide sociale à l'enfance, dès la naissance, évidemment, il y a un sentiment d'abandon, ça joue sur le sommeil, c'est très clair. L'alimentation, tout simplement aussi. Comment s'alimente l'enfant? Est-ce que tout se passe bien à ce niveau-là? Parce qu'évidemment tout ce qui est digestif va favoriser ou empêcher un sommeil de qualité. Et puis, quel est l'environnement sensoriel du bébé? Est-ce qu'il est dans l'obscurité complète la nuit? Est-ce qu il y a plein d'approches qui existent, qui sont efficaces pour un bon sommeil à long terme, par exemple le cododo.
Speaker 1:Alors, je ne vais pas rentrer dans le détail du cododo aujourd'hui. Il y a des précautions à prendre. Mais le cododo favorise l'endormissement et un sommeil profond des enfants, puisqu'ils sentent la proximité avec leurs parents. Ça développe le lien d'attachement. Il y a plein d'avantages au cododo. Il y a des nuances, cododo, co-sleeping.
Speaker 1:Encore une fois, ce n'est pas un épisode là-dessus aujourd'hui, mais tout ça pour dire qu'il y a plein de choses qui existent, sans avoir à culpabiliser les parents et à les faire rentrer en psychanalyse pour régler leur pseudo. Le problème vient peut-être littéralement du corps de l'enfant ou de facteurs environnementaux, sensoriels, extérieurs sur lesquels on peut jouer tout de suite de façon rapide et efficace. Quatrième exemple de théorie psychanalytique totalement culpabilisante l'allaitement long, c'est une fusion pathologique. Si une mère allaite longtemps, au-delà d'un an aujourd'hui, c'est ce qu'on dit c'est qu'elle est dans un lien de dépendance malsain avec son enfant, qu'elle n'arrive pas à se séparer ou à reconnaître sa place comme individu distinct d'elle-même.
Speaker 1:Donc, cette critique de l'allaitement long, c'est une catastrophe Et y compris parfois dans certaines crèches ou chez certains pédiatres, on décourage les mères d'allaiter trop longtemps. On parle d'un an. Je crois qu'il y a qu'un de mes enfants que j'ai allaité moins d'un an, notre deuxième, ma fille, qui s'était tournée elle-même du sang à l'âge de 11 mois. Donc, évidemment, il n'y a pas de raison de poursuivre quand c'est l'enfant lui-même qui préfère passer à autre chose. Mais voilà, l'allaitement long, c'est au contraire quelque chose de très bon.
Speaker 1:L'oms et l'UNICEF recommandent l'allaitement jusqu'à deux ans et au-delà, aussi longtemps que la mère et l'enfant le souhaitent. On parle souventhui par l'OMS l'allaitement est une très bonne chose pour l'enfant Et il n'y a pas de lien avec, ou plutôt, s'il y a évidemment un refus de séparation, une difficulté psychologique de la mère, ça peut engendrer un allaitement long. La cause, elle est dans ce sens-là. Mais dans l'autre sens, ce n'est pas parce qu'on pratique un allaitement long que l'on a un lien de dépendance malsain avec son enfant. Absolument pas. Et puis, les psychanalystes vont aller chercher des choses qui sont tellement malsaines, malaisantes.
Speaker 1:Ils voient parfois dans l'allaitement, quand Ils voient parfois dans l'allaitement, quand le bébé grandit, une histoire d'inceste symbolique, parce que l'enfant tête le sein de la mère, qui est vu comme un objet sexuel avant tout, alors que non, le sein de la mère, pardon, mais c'est sa mamelle. Le rôle des seins, avant tout, c'est de produire du lait. C'est leur fonction principale, ils sont faits pour ça. Il se trouve qu'ils sont aussi source de plaisir, de désir, mais c'est secondaire, c'est leur fonction secondaire, ce n'est pas leur fonction principale. Et aller voir ça dans les liens entre un enfant, un bébé, et sa mère, je trouve ça malsain.
Speaker 1:En fait, souvent, on se dit que les psychanalystes sont des obsédés qui feraient bien de se soigner eux-mêmes. Or, parmi les conséquences de ce dénigrement de l'allaitement long, il faut quand même savoir que l'allaitement long, dans de nombreuses recherches qui ont été effectuées, ça favorise l'attachement sécure des enfants, une bonne santé infantile, moins de risque d'obésité plus tard, par exemple, et une autonomie progressive de l'enfant. Donc, c'est quelque chose d'extrêmement positif, mais qui est mis en danger, encore une fois, par la psychanalyse. Cinquième et dernière théorie psychanalytique que j'aimerais jeter aux orties l'idée de la mère froide ou la mère réfrigérateur qui serait à l'origine de l'autisme, tout simplement L'autisme. Si un enfant est autiste, ce serait, d'après les psychanalystes, parce que sa mère est trop distante au niveau émotionnel ou, au contraire, trop fusionnelle, ce qui empêcherait l'enfant de se différencier. Enfin, souvent, on parle plutôt d'une mère réfrigérateur. Bruno Bettelheim, par exemple, ou Françoise Dolto en ont beaucoup parlé Et ça a été malheureusement une théorie très popularisée en France, avec une culpabilisation extrême des mères.
Speaker 1:Et vraiment, c'était les mères, ce n'était pas les parents, qui donc étaient accusés de fabriquer l'autisme de leurs enfants. Si elles n'étaient pas comme ça, leurs enfants ne seraient pas autistes. Alors que attention, moi on sait aujourd'hui que l'autisme, c'est un trouble neurodéveloppemental, c'est lié à des facteurs génétiques et neurologiques, ce n'est pas quelque chose qui se crée. Les manifestations de l'autisme peuvent être plus ou moins importantes suivant les traitements qu'on va y apporter. Quand je dis traitement, ce n'est pas le bon terme, mais il y a des formes de thérapie qui peuvent aider, par exemple, un enfant autiste à développer des compétences sociales, ce qui est souvent une difficulté chez eux, donc les sociale, ce qui est souvent une difficulté chez eux.
Speaker 1:Donc, les manifestations de l'autisme peuvent être plus ou moins gênantes dans leur vie, en fonction des réponses qui vont y être apportées et de l'aide qui va pouvoir être apportée à l'enfant autiste, à partir du moment encore une fois, c'est toujours ce retard dans la prise en charge à partir du moment où on culpabilise les mères au lieu d'aller soigner, soigner, aider les enfants. Et puis, du coup, en France, on a pris énormément de retard qu'on commence tout juste à rattraper en s'inspirant des Etats-Unis, mais on a pris beaucoup de retard dans les prises en charge neurodéveloppementales, comportementales des enfants qui ont des troubles du spectre autistique mentale, des enfants qui ont des troubles du spectre autistique. Deux, trois études aussi, qui ont étudié l'autisme, montrent que l'attachement des enfants autistes à leurs parents peut être tout à fait sécure Et qu'il n'est pas spécialement pathologique par essence. Donc, on a observé cet attachement, il n'est pas malsain, il est sécure. Le principe d'un attachement sécure. Pour rappel, peut-être qu'il faudrait que je parle un jour de la théorie de l'attachement dans ce podcast.
Speaker 1:Si ça vous intéresse, dites-le moi. L'attachement sécure, c'est le fait que l'enfant soit attaché à ses parents, il les aime, il se sent aimé ou ses figures d'attachement principales, et que, dans l'autre sens, il soit capable de s'autonomiser. C'est le petit enfant qui peut s'éloigner un peu de ses parents pour jouer, tout en sachant que c'est sa base arrière. Donc voilà, l'autisme. Non, ça n'est pas du tout lié au comportement de la mère, qui serait trop froide. Et un exemple personnel que je voulais vous donner là-dessus, qui montre à quel point les choses peuvent être. Non, je vais vous en parler un peu plus tard, quand je vous parlerai des diagnostics plutôt, parce que là, maintenant qu'on a vu ces cinq théories, donc, je vous les récapitule toutes fausses, je le reprécise.
Speaker 1:Les nausées de grossesse, ça signifierait qu'on ne veut pas du bébé. La fausse couche, c'est parce qu'en fait, vous ne vouliez pas du bébé non plus. Si un enfant ne dort pas, c'est parce qu'il y a un conflit parental non résolu. L'allaitement long, c'est que vous êtes en fusion pathologique avec votre enfant, et si vous avez un enfant autiste, c'est que vous êtes une mère froide ou réfrigérateur Formidable.
Speaker 1:Alors, pourquoi on aboutit à tout ça? et quels sont les grands dangers de cette pensée psychanalytique? Le premier grand danger, c'est l'omniprésence du fait que tout est symbole, tout est métaphore à interpréter. Par exemple, si un enfant a été neurésique, il y a quelque chose à interpréter.
Speaker 1:L'un de nos enfants a connu une grosse régression à un moment et il s'est trouvé en coprésique. Il se faisait des selles dessus. On aurait pu aller chercher des interprétations psychanalytiques. Il était parfaitement continu avant, il n'y avait pas de soucis.
Speaker 1:La réalité, c'est que c'est un enfant qui était à l'école à ce moment-là et à un moment, il est allé tout seul aux toilettes. Enfin, voilà faire la grosse commission, et il a eu du mal à s'essuyer. Il ne s'est pas très bien essuyé Et l'enseignante s'est énervée, s'est agacée, en disant qu'il ne savait pas faire et qu'il ne fallait pas qu'il y aille sans lui demander pour qu'elle puisse l'aider à s'essuyer. Et à partir de là, il a été, entre guillemets, traumatisé et il allait aux toilettes pour uriner, mais plus pour aller à la selle, et du coup, à un moment, il n'arrivait plus à se retenir, il se faisait dessus, mais il avait trop peur d'aller aux toilettes. Donc, vous voyez que là, il n'y a pas un conflit larvé, il n'y a pas quelque chose de refoulé chez les parents ou chez l'enseignante, c'était juste un problème de communication qui a été résolu du coup, quasiment du jour au lendemain.
Speaker 1:Donc, chercher à avoir sans arrêt des symboles, ça fait qu'on n'arrive plus à lire correctement des troubles qui peuvent être des troubles neurodéveloppementaux, des troubles sensoriels. On néglige complètement tout ce qui est cause physiologique, cause motrice, comme je vous le disais tout à l'heure le sommeil de l'enfant, ça peut être un reflux gastro-osophagien. Et on va attendre désespérément une espèce de déclic symbolique, que la crise se résolve mystérieusement avec une prise de conscience, etc. Alors qu'on pourrait faire des apprentissages concrets, mettre en place des choses très simples pour, par exemple, aider l'enfant à développer certaines compétences. Donc, tous les troubles, ça, c'est à quoi je voudrais que vous repartiez. C'est que non, tous les troubles ne sont pas à interpréter. Oui, il y a des choses à interpréter, oui, l'inconscient joue un rôle, mais tout n'est pas à interpréter. Et il est très important de suivre le développement de l'enfant et de voir si tout se fait de façon normale ou pas, de voir s'il n'y a pas des causes physiques, physiologiques, et pas seulement psychologiques ou psychiques.
Speaker 1:Deuxième grand principe de la psychanalyse qui est problématique, c'est le rejet du diagnostic. En psychanalyse, donner un diagnostic, c'est enfermer l'enfant dans une étiquette qui, du coup, va se conformer à son rôle de malade, il va s'identifier à sa maladie, et c'est vrai que ça peut arriver. Mais le fait de rejeter du coup systématiquement les diagnostics, ça veut dire qu'il y a des retards de diagnostics de parfois plusieurs années, surtout en France. On peut reparler justement de l'autisme, des TDA, etc. Il y a un reflux total des bilans cognitifs ou neuropsychologiques. Je rappelle les discours de Caroline Goldman, par exemple, dont les discours sont très diffusés en France en ce moment et pour qui le TDA est quelque chose qui n'existe pas, qui est un diagnostic inventé.
Speaker 1:Ça décourage d'aller dans les MDPH, ça décourage les adaptations dans la scolarité, alors que, au contraire, le diagnostic libère. c'est le témoignage d'énormément de gens que avoir un diagnostic généralement ça libère. Pourquoi? Parce qu'on comprend mieux, on se comprend mieux, on comprend mieux l'enfant et ça nous donne du coup accès à des nouvelles ressources. Et Et donc la Haute Autorité de Santé, depuis 2018, insiste sur l'importance d'un diagnostic précoce justement pour cette raison.
Speaker 1:Et un petit exemple, encore une fois personnel, parce que je pense que ça peut apporter un peu plus de légèreté dans cet épisode assez dense au niveau théorique Moi-même, j'ai été diagnostiquée au potentiel intellectuel quand j'avais 8 ans. Avant ça, j'étais dans un profond mal-être. J'avais déjà deux ans d'avance Et dans la classe où j'étais en CM2, ça se passait très, très, très mal. C'était ma première classe qui n'était plus Montessori Et j'étais avec une enseignante qui Je carburais, j'avançais vite. Quand j'étais avec une enseignante qui je carburais, j'avançais vite. Quand j'avais fini l'exercice du bled. On fonctionnait beaucoup avec le bled, donc c'était assez austère pour ceux qui connaissent. Quand j'avais fini l'exercice du bled qui était demandé, elle me donnait le suivant sauf que si vous connaissez un peu le bled, c'est toujours la même chose. Donc c'était barbant, mais barbant, mais barbant.
Speaker 1:Je m'ennuyais à mourir Et donc on m'a fait voir la psychologue de l'éducation nationale qui, je pense, devait avoir un bagage psychanalytique, parce que son interprétation, ça a été que je souffrais de l'absence de ma sœur qui était partie faire ses études supérieures. Ma sœur qui a 13 ans de plus que moi, donc plus âgé, alors que, franchement, je la voyais très souvent et c'était absolument pas une cause de souffrance. Mon frère faisait ses études juste à côté de chez nous. Je le voyais très, très souvent. Je me sentais bien dans ma famille. C'était pas un problème du tout. Le problème réel, c'était que je m'ennuyais comme un ramor Et, heureusement, mes parents m'ont fait passer un test de QI, sous la suggestion, je crois, d'amis à eux, et il s'est avéré que j'étais à haut potentiel intellectuel.
Speaker 1:On m'a fait passer en sixième, donc une espèce de troisième saut de classe. Alors, j'avais trois années d'avance. Ça n'était pas évident, mais il n'empêche que les choses se sont considérablement arrangées. Alors, je ne dis pas au niveau social, c'est quand même pas év d'une classe de sixième Du coup, j'avais neuf ans entre-temps Et de rentrer toujours à neuf ans en cinquième ensuite. Mais voilà, ça m'a fait énormément de bien et ça a résolu. J'étais en véritable dépression à ce moment-là, en CM2. Cette dépression. Elle a été résolue par ce changement d'environnement, en réalité, et cette prise de conscience de comment je fonctionnais, qu'en fait j'étais normale. J'étais convaincue d'être totalement différente des autres, d'être anormale.
Speaker 1:Ce diagnostic m'a effectivement libérée, et c'est souvent le cas chez les enfants qui reçoivent des diagnostics. Diagnostic n'est pas le terme adéquat parce que ce n'est pas un trouble, mais ça permet quand même de mieux se connaître, mais de recevoir un diagnostic entre guillemets donc de HPI, de troubles du spectre autistique. J'ai une amie qui a découvert ça, adulte, et là aussi, ça l'a libérée. Elle a compris pourquoi elle fonctionnait de telle façon et elle s'est sentie légitime à affirmer ses besoins à avoir un diagnostic de TDA. Avoir un diagnostic de trouble d'isthme, c'est profondément aidant. En réalité, il ne faut pas rejeter ce diagnostic comme le font les psychanalystes.
Speaker 1:Autre gros principe qui pose problème le refus de tout ce qui est approche comportementale et cognitive. Il y a des approches comme l'ABA, le TEACH, la guidance parentale, qui sont des thérapies comportementales, ou des approches comportementales qui sont caricaturées dans le milieu de la psychanalyse comme du dressage, parce qu'effectivement on cherche à renforcer les comportements attendus et décourager les comportements non attendus. Sauf que non, ça n'est pas du dressage, c'est comprendre comment fonctionne le comportement pour aider les enfants à mieux s'adapter à la société, à être plus épanouis, à être mieux dans leur basket. Et du coup, malheureusement, il y a encore dans certains CMP, dans certains CRA, dans des centres comme ça, une certaine hostilité vis-à-vis de ces interventions qui sont pourtant fondées sur des preuves evidence-based. Elles ont montré leur efficacité. Les enfants, en particulier, en particulier les enfants autistes par exemple, qui suivent des approches ABA ou TEACH, vont mieux, se sentent mieux.
Speaker 1:Donc, ce sont des présences de charge qui sont efficaces, qui ont fait preuve de leur efficacité alors que, je le rappelle, la psychanalyse n'a pas fait la preuve de son efficacité, elle n'aurait pas ou peu d'efficacité. Ces approches-là sont extrêmement efficaces. Mais du coup, les professionnels de santé ne se forment pas forcément à ces approches, ont fait culpabiliser les parents de vouloir les utiliser. Il y a un manque d'accès cruel, alors que ça permettrait, en particulier aux enfants atteints de troubles du spectre autistique, de développer à un niveau bien supérieur leurs compétences en langage, leurs compétences sociales et leur autonomie. Tout ça, ça a été démontré dans des études de 2012-2014. Et ce sont des approches qui ont été développées justement avec beaucoup de bienveillance et d'éthique.
Speaker 1:Donc, on est très, très loin du dressage. Et puis, dernière théorie qui a eu des conséquences encore plus dramatiques, l'espèce de fantasme d'un trauma originel que chacun aurait, que toute difficulté dans la vie proviendrait d'un trauma souvent très ancien, avant même que l'enfant soit capable de parler. Et donc, c'est là qu'on trouve les complexes de dip, qu'on trouve les choses comme ça. Pourquoi j'ai dit que ça a pu avoir des conséquences dramatiques, c'est qu'il y a eu des cas où on a reconstruit des souvenirs qui n'avaient jamais existé, des psychanalystes qui ont fait imaginer à des patients qu'ils avaient subi des attaques sexuelles, par exemple, alors que ça n'a jamais été le cas Des souvenirs suggérés. Il y a eu des thérapies, de la régression, de la remémoration forcée, enfin, des choses qui ont abouti à de véritables procès, à des affaires judiciaires dramatiques. Donc, vous voyez qu'on arrive vraiment à des cas qui brisent des vies entières.
Speaker 1:Encore une fois, on en revient à cette question de transfert envers le psychanalyste, où le psychanalyste peut en fait convaincre un enfant d'à peu près tout et n'importe quoi. Et donc, il y a des gens qui ont été accusés au niveau judiciaire de tout un tas de choses qui n'avaient en réalité jamais eu lieu. Mais aller prouver que quelque chose n'a pas eu lieu, c'est quand même quelque chose de très, très, très complexe. Donc, je vous récapitule ces quatre grands principes de la psychanalyse qui posent d'énormes problèmes de manière générale, qu'on retrouve dans tous les domaines, mais aussi particulièrement la petite enfance, l'enfance, la famille, l'éducation. Le fait que tout trouble ou tout comportement serait une métaphore à interpréter, un symbole de quelque chose Absolument tout, sans tenir compte des raisons plutôt physiques ou physiologiques qui peuvent être derrière.
Speaker 1:Un rejet global des diagnostics ou des tests neuropsychologiques, un refus complet de toutes les approches comportementales et cognitives qui, pourtant, ont fait leur preuve, en particulier par rapport à la psychanalyse. Et puis, cette espèce de fantasme que toute difficulté viendrait d'un trauma psychique originel et qu'il faut retrouver ce trauma, qui est à l'inventer de toute pièce, quand il n'existe pas et qu'en fait les causes sont autres, qu'elles sont environnementales ou physiques. Donc, une fois qu'on a parlé de tout ça, la question avec laquelle j'aimerais vous laisser, c'est pourquoi les psychanalystes ont-ils encore autant d'influence aujourd'hui, Franchement, est-ce qu'ils n'ont pas fait assez de dégâts comme ça? Heureusement, il y a des courants divergents dans la psychanalyse, mais les courants majoritaires, en tout cas en France, font un mal considérable. Alors, soyez vous-même extrêmement prudente quand vous faites appel à des professionnels.
Speaker 1:Sont-ils psychanalystes avant tout? Si oui, sont-ils lacaniens? Ça peut être aussi un critère pour éviter le pire. Les lacaniens sont justement ceux qui ont développé toutes ces théories dramatiques sur les mers, qui étaient déjà présentes chez Freud, mais bien amplifiées chez les disciples de Lacan. Et puis d'avoir en tête tous ces a priori de la psychanalyse et d'avoir en tête ce qui a été démontré par la preuve, tout ce qui est evidence-based, de s'appuyer quand même sur des études scientifiques, de chercher les résultats, de demander aux gens est-ce que ceci a fait ses preuves dans la réalité, dans la vraie vie, et au-delà de cette question qui est plus intellectuelle, et de se protéger intellectuellement, rationnellement, je voudrais vraiment inviter tous les parents à ne pas écouter ces discours-là qui sont profondément culpabilisants, sans raison. Donc, n'allez pas chercher de la culpabilité là où il n'y en avait pas. On a déjà suffisamment de raisons ou de tendances à culpabiliser au quotidien, sans en rajouter du milieu extérieur. La culpabilité ne nous aide pas forcément à être de meilleurs parents. Donc, n'hésitez pas à chercher des solutions.
Speaker 1:Fondez sur la preuve Et franchement, si vous écoutez ce podcast, c'est quand même un podcast de 54 minutes, sans compter les génériques Sur la psychanalyse. Vous êtes sur un podcast qui parle d'éducation, qui parle de parentalité Moi, sur la psychanalyse. Vous êtes sur un podcast qui parle d'éducation, qui parle de parentalité. Moi, ça me dit quand même quelque chose de vous. Ça me dit que vous voulez être le meilleur parent possible. Et donc, ça, c'est déjà la meilleure chose que vous puissiez faire pour votre enfant, c'est essayer d'être le meilleur parent possible.
Speaker 1:Et vous ne serez pas un parent parfait Et je ne suis pas une mère parfaite, loin de là. Et pour autant, nous faisons du mieux que nous pouvons. Donc, stop à la culpabilité. Ah, d'ailleurs, je vais vous mettre aussi, dans les liens de cet épisode, un lien vers un article que j'avais écrit, qui s'appelait Stop à la culpabilité des mères. Je J'ose espérer que les épisodes suivants vous sembleront un petit peu plus légers. Voilà, très bonne semaine, et je vous donne rendez-vous mardi prochain pour un nouvel épisode du podcast. À très bientôt, votre petite souris, sotte Anne-La. Sous-titrage ST' 501.