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Montessori avec les Montessouricettes, pour les parents et les pros
Vous voulez mettre en pratique la pédagogie Montessori, que ce soit à la maison, en structure, en cabinet ou à l'école ? Bienvenue ! Je suis Anne-Laure Schneider, formatrice Montessori et maman de 5 enfants instruits en famille. Ici, nous parlons de pédagogie Montessori, mais aussi de discipline positive, d'instruction en famille (école à la maison), de coschooling et de bien d'autres choses encore...
Montessori avec les Montessouricettes, pour les parents et les pros
295. Rentrer au lycée après 11 ans d'IEF (partie 1)
Partie 1 : L’adaptation 🎒
Cette année, en septembre, notre fils de 15 ans a fait sa rentrée au lycée public après 11 années d’instruction en famille. 🎓
C’est un moment important, une transition majeure, et il a très gentiment accepté d’en témoigner pour vous.
Il est rare de pouvoir poser ses questions à un jeune dans cette situation, et pour tous ceux qui se posent des questions sur l’IEF, c’est l’occasion d’en voir les fruits à (très !) long terme.
🙋🏻♀️ Je vous ai demandé il y a quelque temps sur nos réseaux quelles questions vous aimeriez lui poser et vous avez été nombreuses à nous écrire.
📣 Pour répondre à toutes ces questions, nous avons découpé ce podcast en deux parties :
1️⃣ la première sur l’adaptation au lycée (pourquoi scolariser maintenant, y a-t-il un décalage avec les autres, quelles sont les différences au niveau social, académique ?)
2️⃣ la deuxième, qui sortira la semaine prochaine, sur le bilan de ces 11 années d’IEF (les regrets et les joies, les contrôles pédagogiques, et comment François envisage-t-il l’avenir ?).
Bonne écoute ! 🎧
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Montessori chez eux avec leurs enfants ou les enfants qu'ils gardent. Dans ce podcast, nous parlerons donc de pédagogie Montessori, mais aussi de discipline positive, d'instruction en famille ce qu'on appelle aussi l'école à la maison de co-schooling et de bien d'autres choses encore. Bonjour et bienvenue pour ce podcast qui va être un petit peu particulier, parce qu'aujourd'hui je ne suis pas seule. Je suis avec notre fils aîné, françois, qui a 15 ans et qui vient de rentrer au lycée en seconde, après 11 années d'instruction en famille. Alors, il a très gentiment accepté de participer. Évidemment, ça reste quand même assez intimidant pour un adolescent de se retrouver comme ça dans un podcast. C'est la première fois qu'il en fait un. Évidemment, je vous demande beaucoup d'indulgence en tant qu'auditeur, auditrice, ça n'est pas facile pour lui, mais c'était quand même l'occasion de faire un bilan de ces 11 années d'IUF, de répondre à vos questions, parce qu'on n'a pas souvent l'occasion d'échanger avec des jeunes qui ont eu un parcours aussi long en instruction en famille et qui réintègrent ensuite le système classique.
Speaker 1:Je précise que François est rentré dans un lycée public, donc vraiment un système totalement classique en seconde, générale et technologique, et on aurait aimé sortir ce podcast la semaine dernière. Malheureusement, françois comme moi étions malades. On avait la crève tous les deux, et c'est justement un petit cadeau de cette rentrée au lycée tous les deux, et c'est justement un petit cadeau de cette rentrée au lycée. François est revenu malade et toute la famille a suivi, a été contaminée ensuite. Donc voilà, désolée pour l'interruption de la semaine dernière, mais on reprend aujourd'hui. Et donc, bienvenue, françois.
Speaker 2:Bonjour.
Speaker 1:Alors, j'ai demandé à toutes les souris 7, sur Instagram, sur Facebook, quelles étaient leurs questions pour François aujourd'hui. Vous avez été nombreuses à me répondre. Vous avez beaucoup de questions. Donc, c'est très bien, mais ça va peut-être être un épisode un petit peu long, peut-être qu'on va le couper en deux, on va voir. Mais on a classé un petit peu ces questions en différentes parties. On va commencer par aborder le parcours en IUF de François, pourquoi on a fait ce choix, jusqu'à quand, comment ça s'est passé, pourquoi arrêter aujourd'hui? Ensuite, on va aborder vraiment la rentrée au lycée. Est-ce qu'il y a un décalage avec les autres au niveau social, au niveau académique? Quelles sont les différences par rapport à l'IEF? On fera ensuite un petit bilan des années d'IEF qui se sont écoulées Et on finira par quelques questions sur la façon dont François envisage l'avenir, la suite de ses études, son projet professionnel, etc. Comme je vous l'ai dit, on va commencer par revenir un tout petit peu sur le parcours en instruction en famille de François Et comme au départ, il était tout petit, c'est moi qui vais démarrer ce podcast sur ce choix de l'instruction en famille.
Speaker 1:François a été allé dans une école Montessori entre deux ans et demi et trois ans et demi, Une école privée, hors contrat, qui nous avait beaucoup plu. Mais nous avons déménagé et donc, nous n'avions plus accès à cette école et là où nous avions déménagé, il n'y avait plus d'école montessori. À ce moment-là, j'ai eu moi-même le projet d'en créer Montessori, que je préparais ce projet d'école. En attendant, j'ai fait l'instruction en famille à François et ensuite également à sa petite sœur, et il se trouve qu'on a adoré ça Et que c'est un format qui nous convenait tout à fait à la fois dans notre vie de famille, pour les enfants, on n'y trouvait que des avantages.
Speaker 1:Et on n'y trouvait que des avantages. Et il y avait l'avantage de l'école hors contrat, c'est-à-dire la liberté pédagogique, etc. Sans les contraintes qu'impose une école hors contrat, à savoir les contraintes administratives, logistiques, gérer la satisfaction de tous les parents de l'école, etc. Donc, on a continué tranquillement l'instruction en famille. En plus, à l'époque, mon mari était militaire. Donc, on a pas mal déménagé et ça nous permettait d'avoir une continuité dans l'instruction, sans changer d'école systématiquement, et petit à petit, tous nos enfants sont passés par l'instruction en famille. Alors, c'est là où maintenant, françois, tu as un peu ton mot à dire. C'est que petit à petit, évidemment, en maternelle, je considère qu'on n'a pas à demander son avis à l'enfant. Il n'a pas la maturité pour le donner. Mais disons, à partir de la moitié du primaire, peut-être quand tu avais 9-10 ans, on a commencé à t'impliquer dans ces décisions-là, est-ce que tu t'en souviens?
Speaker 2:Je ne m'en souviens surtout de la cinquième, lorsqu'on est arrivé ici, où on m'a demandé mon avis.
Speaker 1:Et j'ai préféré, après une année de sixième, retourner à l'école à la maison Et là c'était vraiment ton choix.
Speaker 2:Oui, c'était vraiment mon choix.
Speaker 1:Je dois avouer qu'à ce moment-là, la décision revenait, on considérait qu'elle revenait à 100% à François et qu'on avait notre mot à dire, au sens où si on n'avait pas été en capacité de poursuivre l'instruction en famille, on ne lui aurait pas proposé. Mais à partir du moment où les deux étaient possibles, là on l'a vraiment laissé choisir totalement. Alors, vous nous avez posé plein de questions sur Instagram, sur Facebook, et donc on va y répondre tranquillement. Il y avait une première question de Kaipi sur Facebook, qui te demandait, françois, comment ça va.
Speaker 2:Ça va bien.
Speaker 1:Alors, pour ceux qui ont la référence avec Marion Cotillard et Léa Salamé, moi aussi ça va. Merci, marion Cotillard et Léa Salamé, moi aussi ça va merci. Mais on va rentrer un petit peu plus dans le détail dans les parties qui suivent, sur comment ça va un peu à tous les niveaux. Au lycée, on avait une question de Floris, aussi N'avait-il pas fait un essai collège. Alors, effectivement, françois, tu es allé en sixième dans un collège public pendant un an, est-ce que tu veux revenir un petit peu là-dessus.
Speaker 2:Oui, un peu. Je suis allé au collège pour ma sixième. C'était une expérience intéressante qui a permis de découvrir le collège à tous les niveaux les cours, les professeurs qui changeaient, le changement de classe, mais pas que aussi la sociabilité. Oui, les relations avec les élèves, tout ça.
Speaker 1:Oui.
Speaker 2:Et est-ce que ça s'est bien passé pour toi? Ça s'était bien passé, mais je trouvais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, que je pouvais faire mieux, que je pouvais faire plus et que je m'ennuyais un peu au collège. Donc j'ai décidé en cinquième de retourner aller en IEF.
Speaker 1:Alors là, je dois préciser qu'effectivement, cette année de sixième, pour le coup, ce n'est pas un choix qu'on a laissé à François, c'est que, justement, c'est moi qui voulais me concentrer sur les montées souris 7. Et donc, pendant un an, nous avons scolarisé tous nos enfants. On, et donc, pendant un an, nous avons scolarisé tous nos enfants. On s'était fixé cet objectif d'un an et on savait qu'on verrait ensuite, qu'on relaisserait à nouveau le choix de l'IUF ou pas. Ensuite, et donc, françois étant l'aîné, c'était le seul qui était au collège, mais à partir de la cinquième, on a pu lui reproposer l'instruction en famille, et puis, ça a des suites à un déménagement, donc à un nouvel endroit. Alors, on a des questions d'Estelle, iris et Estée, qui se ressemblent beaucoup Pourquoi arrêter l'IEF? Pourquoi arrêter l'IEF maintenant? Et qu'est-ce qui a motivé ta décision, françois?
Speaker 2:Alors, arrêter l'IEF, c'était un c'était pour aller au lycée, car ça me semblait plus facile d'aller au lycée si j'ai déjà vécu la seconde avant la première et la terminale. C'était plus facile pour le parcours sup.
Speaker 1:Oui, parce qu'il faut dire que les cursus en instruction à famille ne sont pas très valorisés sur Parcoursup. On ne sait jamais trop comment c'est considéré par les établissements supérieurs. Donc, c'était un petit peu joué à la roulette sur ce coup-là, et donc, on y a beaucoup réfléchi à trois, avec ton papa, toi et moi, et on savait que, de toute façon, pour la première et la terminale, il vaudrait mieux que tu sois dans un lycée. Pour ton dossier Parcoursup, la question qui se posait, c'était rejoindre le lycée dès la seconde ou au moment de la première.
Speaker 2:J'ai choisi dès la seconde, car ça m'a permis d'avoir une année de transition entre l'IEF et le lycée de et le lycée, de mieux reprendre les habitudes que j'avais acquis au collège et de pouvoir bien m'adapter en prenant bien mon temps.
Speaker 1:Oui. puis l'avantage, c'est que, en plus, nous vivons dans un milieu assez rural, donc tout le monde ici quitte son collège pour aller au lycée. Ce n'est pas un collège-lycée, c'est un lycée, et donc tout le monde est nouveau en même temps. Donc, il y avait cet avantage-là de se dire que tu serais comme tout le monde, en fait, à être nouveau en seconde plutôt que de débarquer en première. Donc, d'où cette rentrée en seconde au lycée public de notre secteur. Alors, on va aborder maintenant justement cette rentrée. Ça fait maintenant un mois, françois, que tu as fait ta rentrée et on a beaucoup de questions sur la façon dont ça se passe depuis. Et j'ai commencé par un petit mot envoyé par Anne qui me disait Bonjour, anne-laure.
Speaker 1:pour nous, ce sera l'année prochaine le retour au lycée pour mon aîné après 9 ans d'IEF. Alors nous sommes très intéressés par des conseils pour le lycée. Qu'est-ce que ton fils aurait aimé qu'on lui dise ce qu'il a découvert. Merci beaucoup par avance à tous les deux. Je suis heureuse que cette expérience puisse servir à d'autres qui vont plonger dans le grand bain prochainement prochainement.
Speaker 2:J'aurais bien aimé qu'il y ait un parcours plus balisé pour les élèves en IEF, parce que j'avais l'impression d'être une exception, d'être toujours une exception au niveau administratif. Par exemple, je n'avais pas de code EduConnect, donc j'ai dû faire un dossier papier pour l'inscription au lycée. J'ai aussi eu des problèmes pour accéder à Pronote, qui est le bureau numérique du lycée. Ça m'a beaucoup bloqué pour les devoirs, les quelques informations que je n'ai pas eues, que les autres les avaient.
Speaker 1:Oui, et c'est très bête, parce qu'en fait, la DSDEN aurait pu nous donner un numéro EduConnect. Il fallait un numéro INE, l'identifiant national, l'étudiant qui était censé nous donner. Enfin bref, Les joies de la DSDEN et effectivement, ça a été très laborieux au niveau administratif, alors qu'il y avait déjà beaucoup de changements à d'autres niveaux. Est-ce qu'il y a autre chose qui t'a surpris et que tu aurais peut-être aimé savoir avant, ou dont tu n'avais pas forcément conscience avant?
Speaker 2:Oui. Alors, il y a quelques jours, j'ai vu que la moyenne d'un devoir était de 12. En IUF, j'aurais repassé sur le chapitre en question pour voir ce qui n'allait pas, parce que 12, ça veut dire que la moitié des choses ne sont pas apprises, alors qu'au lycée, on continue quand même, on passe à la suite. Ça m'a bien perturbé. Je me suis demandé pourquoi le système était comme ça.
Speaker 1:Et tu me disais qu'en l'occurrence, c'était en physique-chimie et que le professeur disait que la moyenne n'était pas catastrophique.
Speaker 2:Oui, c'est ça.
Speaker 1:Alors, c'est vrai qu'on a tendance à considérer qu'un 12 n'est pas catastrophique, ce que je comprends tout à fait. Mais je partage ce que tu dis que quand la moyenne de la classe, donc vraiment la moyenne globale, est à 12, ça veut dire que c'est pas ce que ça veut dire exactement, mais ça veut dire qu'environ la moitié des élèves est en dessous de 12. Et donc, la moitié des élèves n'a pas acquis, en gros, la moitié du cours. Et c'est vrai qu'en instruction en famille, tu choisissais le moment où tu faisais tes devoirs. On avait un cours par correspondance, Mais tu travaillais le chapitre jusqu'à ce que tu l'aies maîtrisé avant d'aborder le devoir. Donc, après, on peut toujours se planter au moment d'un devoir, Mais déjà, normalement, tu avais une meilleure note que ça au devoir. Et si jamais tu avais une note qui n'était pas terrible, on revenait dessus Et tu retravaillais jusqu'à ce que le chapitre soit maîtrisé pour ne pas avoir de lacunes derrière.
Speaker 2:C'est exactement ça.
Speaker 1:Alors, vous êtes Pardon, tu voulais rajouter quelque chose.
Speaker 2:Oui, et c'est ce qui m'a permis d'avoir de bonnes bases d'à peu près beaucoup de bain d'hier.
Speaker 1:Et là, du coup, tu te sens à l'aise dans toutes ces matières à la rentrée au lycée.
Speaker 2:Oui, assez à l'aise Ok.
Speaker 1:Alors, vous êtes nombreuses à nous avoir posé un peu le même type de questions. Floris a-t-il ressenti un décalage avec les autres lycéens? Aude, est-ce qu'on se sent en décalage avec les autres lycéens? Donc, François, est-ce que tu t'es senti en décalage?
Speaker 2:Un peu, même si on venait tous de collèges quasiment différents. enfin, même si les autres venaient de tous les collèges différents, il y en a quand même 2-3 dans la même classe qui se connaissaient déjà.
Speaker 1:Moi, je ne connaissais personne. Tu connaissais quand même certains élèves via le badminton via des activités extrascolaires.
Speaker 2:Oui, mais ils n'étaient pas dans ma classe. Aussi, ce que j'ai découvert de bizarre le jour de la rentrée. Je suis venu avec un téléphone, comme quasiment tous les lycéens, pour appeler en cas de problème. Surtout pour ça. Lorsque les autres élèves ont remarqué que c'était un iPhone, ils se sont tous enthousiasmés, ils ont tous été intéressés. Puis, plus tard, comme l'iPhone ne marchait plus très bien, il y avait des problèmes de batterie, l'écran était cassé, la couleur de l'écran passait au violet.
Speaker 1:Oui, il faut que je précise que c'est un iPhone qui nous a été donné en dépannage il y a deux ans et demi, qui avait déjà servi plusieurs années avant ça. Donc, c'est un téléphone qui doit avoir 4-5 ans, dont l'écran a été cassé une première fois, qui a été remplacé par un écran qui n'est pas d'origine et quand ça a été fait, le réparateur a bousillé la batterie. Donc, c'est un téléphone qui ne tient pas la charge, au bout d'une heure, une heure et demie, il s'éteint. Donc, c'est un téléphone qu'il faut laisser brancher tout le temps Et que ce téléphone nous servait en fait essentiellement de téléphone aux enfants, comme un fixe, et puis ça leur servait à travailler sur Duolingo à la maison.
Speaker 1:Donc, c'est un téléphone qu'on considérait comme un sous-téléphone de dépannage Et on avait prévu d'acheter, enfin, de fournir un nouveau téléphone à François pour la rentrée, mais on attendait un petit peu certaines offres et donc, ça a attendu une semaine ou dix jours après la rentrée Et, effectivement, on a acheté un nouveau téléphone à mon mari et François a récupéré le téléphone de mon mari qui, pour le coup, n'était plus un iPhone, c'était un Google Pixel, pour donner des détails, mais en parfait état. Voilà, je te laisse finir.
Speaker 2:Et tout de suite, lorsqu'ils ont vu que j'avais un nouveau téléphone, ils ont tous cru que j'étais puni, que j'étais privé d'iPhone pour une raison ou une autre.
Speaker 1:Alors, ce qui est quand même dingue, parce que toi tu étais hyper content d'avoir un téléphone qui marchait enfin, qui était fonctionnel, avec un écran en parfait état, qui tenait la charge, qui tenait la charge.
Speaker 2:Oui, pour moi c'était plus une récompense qu'une punition.
Speaker 1:Et ça, c'est quelque chose que j'entends aussi au collège de ta sœur Elisabeth ou dans d'autres lycées, que l'on connaît Cet aspect où les jeunes sont obnubilés par la marque et en particulier iPhone. On connaît des élèves qui ont économisé pendant des années pour acheter un iPhone d'occasion, pardon, mais tout pourri, qui a peut-être 4 ans, plutôt que de s'acheter un téléphone en très bon état de marche, actuel, qui a des meilleures qualités photos, meilleure rapidité, meilleur processeur, etc. Mais il y a cet aspect marque qu'on a tous connu Moi, quand j'étais jeune, ça pouvait être les Doc Martins, il y a eu les Converse, il y a eu les blousons, nike, adidas, enfin, voilà, on a tous connu cet effet des marques. Mais c'est amusant de voir que c'est, entre autres, le cas pour des iPhones. Alors, sinon, as-tu ressenti, c'est une question de Florie, c'est un décalage au niveau, peut-être, de tes centres d'intérêt par rapport aux autres élèves de seconde.
Speaker 2:Je n'ai pas trop remarqué de différents centres d'intérêt, même si on a tous des centres d'intérêt plus ou moins différents.
Speaker 1:Comment est-ce que tu décrirais toi tes propres centres d'intérêt et ce que tu as pu observer autour de toi?
Speaker 2:J'aime bien faire du sport, comme du badminton, que je pratique en club. J'aime bien lire, j'aime bien jouer à des jeux de société avec mes frères et sœurs ou d'autres personnes, et un peu les vidéos.
Speaker 1:Alors, pour le sport, effectivement, je pense que tu t'es trouvé aussi des camarades qui aiment ça, parce que il faut dire que tu fais une option EPS qui te rajoute 4 heures de sport tous les 15 jours en plus du sport normal, et donc dans ta classe. C'est une option qui te rajoutent 4 heures de sport tous les 15 jours en plus du sport normal, et donc dans ta classe. C'est une option où vous êtes répartis entre plusieurs classes, mais ça te permet d'être, entre autres, avec des jeunes qui sont particulièrement sportifs et apprécient ça. Donc, ça vous fait des points communs.
Speaker 2:Oui.
Speaker 1:Et on dit souvent que les jeunes ne lisent plus. Tu as quand même trouvé des lycéens qui lisaient, avec qui tu pouvais partager tes centres d'intérêt à ce niveau là non, je n'ai pas trouvé beaucoup, sauf, je n'en ai pas trouvé beaucoup, mais il y a quand même quelques-uns oui, donc peut-être qu'il faut aller chercher un petit peu.
Speaker 1:Ça peut être une majorité de personnes qui partagent tous tes centres d'intérêt, mais que pour chaque centre d'intérêt tu peux aller trouver, tu te retrouves avec un certain nombre d'élèves qui les partagent aussi. Donc, à force, ça fait un ensemble d'élèves qui partagent au moins un de tes centres d'intérêt, qui n'est pas ridicule, c'est-à-dire que tous ne sont pas, par exemple, obsédés par les réseaux sociaux ou les jeux vidéo.
Speaker 1:Oui, Ok On avait une question de Léa Est-ce qu'il y a des attitudes, des codes sociaux, du vocabulaire de jeunes lycéens qui arrivent du collège que tu n'as pas? Et si oui, est-ce que c'est gênant?
Speaker 2:Non, je n'ai pas d'attitude, codes sociaux, du vocabulaire qui me manque, mais les quelques rares mots que je n'aurais pas pu connaître, si je juste, en étant chez moi, je les ai appris grâce au scoutisme, grâce à ma sœur qui va au collège et mon père qui est professeur au collège aussi.
Speaker 1:Donc, en fait, tu as le jargon. Tu ne l'emploies pas forcément, naturellement, mais tu le comprends.
Speaker 2:Oui, je le comprends, mais il n'y a pas non plus trop de jargon au lycée.
Speaker 1:Ok, une question de Daniel Quelles sont tes relations avec les autres élèves et sont-ils au courant? C'est-à-dire, sont-ils au courant que tu as fait l'école à la maison pendant des années?
Speaker 2:Certains sont au courant, je n'ai jamais cherché à le cacher Et mes relations avec les autres élèves. Je m'entends bien avec la plupart d'entre eux Et pour les autres, c'est plutôt, je ne saurais pas décrire.
Speaker 1:Une indifférence D'accord. Est-ce que tu dirais que tu t'es fait des amis proches? Peut-être pas encore. Donc tu dis que tu as, en gros, des bonnes relations avec un certain nombre d'entre eux. Une autre partie où vous êtes indifférent les uns envers les autres. De toute façon, sur une classe de 30-35 élèves à chaque fois, on ne peut pas être habillé avec tout le monde. Est-ce que tu dirais que c'est à peu près comme ça?
Speaker 2:Oui, à peu près comme ça, et ma classe étant de 30, il n'y a que un tiers des élèves qui sont des garçons, ce qui m'oblige un peu à faire aller à la rencontre de filles comme amie.
Speaker 1:Alors ça, j'avoue que c'est un gros changement au lycée, je trouve, par rapport à ce qu'on observe avec le collège de notre fille. C'est qu'au collège, on est quand même très garçons d'un côté, filles de l'autre. On ne se parle pas. Les filles, c'est trop bête, les garçons, ils sont débiles. Et au lycée, on commence quand même à pouvoir discuter avec les membres de l'autre sexe, sans forcément qu'il s'agisse de flirt ou d'histoires de ce genre. Et je trouve que c'est bien, parce que c'est quand même important aussi d'apprendre à se connaître un peu plus. et c'est vrai que ce soit au scooties, même au badminton, il y a quand même une majorité de garçons, même s'il y a des filles t'avais peut-être dans tes amis essentiellement des garçons et c'est une bonne chose que les relations s'ouvrent un peu entre garçons et filles. Qu'est-ce que tu en penses?
Speaker 2:Oui, je pense que c'est bien d'ouvrir un peu ses horizons.
Speaker 1:Ok, est-ce qu'on peut passer un petit peu au côté plus académique? On a pas mal de questions là-dessus aussi.
Speaker 2:Allons-y.
Speaker 1:Alors, on avait une question de Floris. encore Floris, qui dit il est à mon avis plus autonome que les autres lycéens déjà, mais du coup, est-ce qu'en retournant au lycée dans un cadre classique, il ne trouve pas cela rébarbatif, les cours, ou ennuyeux? Les profs sont-ils bienveillants en étant au courant de son parcours ou cela leur importe peu? Voilà, il y a plusieurs questions à la suite. Répond tranquillement dans l'ordre.
Speaker 2:Alors je dirais que oui, je suis plus autonome en moyenne que les autres lycéens. En effet, au retournant au lycée, dans un cadre classique, les cours peuvent paraître des fois ennuyeux, des fois un peu plus long, mais j'arrive toujours à un moyen de m'occuper, de continuer à travailler.
Speaker 1:Pardon, j'ai toujours un moyen de m'occuper, de continuer à travailler. Tu arrives aussi souvent à anticiper un petit peu sur tes devoirs ou peut-être à faire déjà des fiches de révision pendant les cours.
Speaker 2:Oui, c'est ce que je fais, par exemple, en maths. lorsque j'ai fait un exercice je suis assez rapide j'essaie d'en trouver un autre que je fais tout de suite pour pouvoir m'occuper et ne pas perdre de temps.
Speaker 1:Parce que là, j'interviens en tant que parent. C'est vrai que c'est un challenge. Quand on a un enfant qui a de bonnes bases, qui travaille bien, qui percute assez vite, on se dit tout va bien, c'est parfait, tout va bien, c'est parfait, tout va bien, c'est parfait. Sauf que le grand risque, c'est d'avoir un enfant qui s'ennuie. Et ça, les parents qui ont des enfants à haut potentiel intellectuel le savent très bien. C'est le grand danger, parce qu'à partir du moment où on a un enfant ou un jeune qui s'ennuie, il perd l'intérêt et il commence à faire beaucoup d'erreurs et il se retrouve avec un niveau scolaire qui n'est pas très bon. Et l'intelligence n'est pas du tout un facteur de réussite scolaire, en réalité Beaucoup moins que la persévérance dans le travail, par exemple. Il y a des études très intéressantes là-dessus. Donc, pour nous, c'était très important que, s'il y avait des cours où Où tu risquais de t'ennuyer, de trouver des stratégies pour que tu puisses t'occuper.
Speaker 2:Et c'est vrai que ça a été un sujet de conversation durant les premiers jours. En effet, et en maths par exemple, je disais que je reprenais des exercices. On m'a acheté un livre d'exercices du lycée Le Grand il me semble Louis Le Grand Pour que je pioche là-dedans et que j'en fasse aussi.
Speaker 1:C'est ça, c'est-à-dire de faire des exercices qui ne soient pas toujours la même chose, mais, une fois que tu as fait les exercices demandés par le prof, de passer à des exercices un petit peu plus complexes, d'approfondissement, qui demandent plus de créativité ou de réflexion, pour te faire aller un peu plus loin. Parce que c'est vrai que même proposer d'autres exercices, si ce sont les mêmes questions sous une autre forme, là aussi on peut s'ennuyer. Donc, on a trouvé effectivement cette solution, et je reviens sur la dernière partie de la question de Floris. Alors, est-ce que les professeurs sont bienveillants en étant au courant de ton parcours, ou est-ce que tu as l'impression que ça leur importe peu, peut-être d'ailleurs qu'ils ne sont pas au courant?
Speaker 2:Je pense que c'est le cas pour la plupart. Un professeur est au courant.
Speaker 1:Vu qu'il m'en a parlé, maintenant, il sait si ça allait bien pour le lycée. Il est plutôt bienveillant et je le remercie de ne pas être méfiant de mon parcours. Alors, il y a un professeur qui te connaissait, parce qu'il se trouve que c'était aussi un membre de ton club de badminton. Je ne sais pas si c'est de lui que tu parlais.
Speaker 2:Non, je parlais de mon professeur de physique chimique.
Speaker 1:D'accord. Donc, il y a au moins deux professeurs qui sont au courant, effectivement, de ton parcours. C'est vrai que, sinon, on ne sait pas si l'administration de l'établissement en a parlé aux professeurs ou pas. Ce serait leur choix, parce que l'administration le sait forcément puisque, justement, on a dû faire des dossiers spécifiques, papiers, etc. Je n'ai aucune idée s'ils en ont parlé aux enseignants. Le professeur de physique chimie, c'est ton professeur principal. Donc, il y a une certaine cohérence. Je pense qu'on l'a tenu au courant. Maintenant, est-ce que les autres le savent, à part ton professeur qui était aussi si membre du club de badminton? ça mystère, et donc, grosso modo, ça ne change rien pour toi, ça n'a pas d'importance, ça n'en a aucune. Alors, léa voulait te demander si ça n'était pas très fatigant de travailler dans le bruit et en collectivité, quand on a l'habitude de travailler dans le calme.
Speaker 2:Un peu la première journée, beaucoup moins la deuxième. Mais au bout de la troisième, on s'habitue assez vite.
Speaker 1:Alors c'est vrai que je pense que ça va dépendre des enfants et des jeunes. C'est formidable que tu aies pu t'adapter à ça. C'est vrai que il y a des je pense qu'ils ont des personnalités, et puis de perceptions sensorielles il y en a qui sont beaucoup plus distraits par ce qui les entoure. Ça peut aussi être lié à un TDA, tdah, et là, effectivement, je pense que ça complique beaucoup les choses, quand on a ce genre de sensibilité particulière au bruit, de revenir dans un système classique après l'IEF, où on peut travailler avec un casque anti-bruit, où on peut se mettre à l'écart. C'est vrai que jusqu'ici, tu travaillais beaucoup dans ta chambre, à ton bureau, c'est-à-dire que tu ne travaillais pas non plus avec tes frères et soeurs plus jeunes, tu t'isolais justement un petit peu pour qu'il y ait moins de mouvements, moins de bruit. Là, il n'y a plus moyen de s'isoler. Il y a une question de Daniel La charge de travail est-elle plus importante et le nombre d'heures de travail journalier?
Speaker 2:Alors la charge de travail, non, elle n'est pas plus importante, par contre le nombre d'heures de travail journalier. Si, après, je dis ça, mais c'est surtout parce que je pars tôt le matin et je rentre tard le soir.
Speaker 1:Est-ce que tu as l'impression d'avoir plus ou moins d'heures de cours au lycée que ce que tu avais à la maison avec ton cours par correspondance?
Speaker 2:J'ai quand même l'impression d'en avoir un peu plus, mais pas tant que ça.
Speaker 1:Alors, pour indication jusqu'à l'année dernière, vas-y, donne-nous ton emploi du temps avec le cours par correspondance à la maison.
Speaker 2:Je commençais à 8h30, j'avais une pause à midi, je reprenais à 13h30 et je finissais à 16h30. C'était comme ça tous les jours, sauf le mercredi où je finissais à 15h30.
Speaker 1:Et il faut ajouter que, le soir, tu n'avais évidemment pas de devoir à faire, puisque les éventuels devoirs, ils étaient faits pendant ce temps de travail oui, c'était ça alors je préciserai aussi que ton cours par correspondance, il était assez intense, c'est un cours de très bon niveau. tu suivais un programme de mathématiques approfondie qui était plus conséquent que le programme de 3ème classique. tu suivais un programme d'anglais bilingue, là aussi beaucoup plus conséquent, et tu faisais une option latin.
Speaker 2:Et je faisais comme en LV2, espagnol, Pour compléter le tout.
Speaker 1:Et donc là, cette année, est-ce que tu peux nous donner tes horaires approximatifs et tes options? Parce qu'évidemment, un élève ne va pas avoir le même nombre d'heures. Tout à l'heure, je parlais de l'option sport, qui te rajoute 4 heures tous les 15 jours. Ça fait 2 heures de plus par semaine, donc, tous les élèves n'ont pas ça. Donc là, toi, quels sont tes horaires en moyenne et quelles sont tes options particulières?
Speaker 2:En moyenne, je dirais que je commence à 8h le matin, je finis vers 17h35 pour l'après-midi et le midi, j'ai une pause de midi à 13h40.
Speaker 1:Et, en revanche, contrairement au moment où tu étais en IF, tu ne travailles pas le mercredi après-midi, tu as l'association sportive.
Speaker 2:Oui, c'est ça. Et donc tes options. J'ai l'option, la section européenne, qui est de l'anglais bilingue, ou l'anglais bilingue approfondi.
Speaker 1:Alors, en termes horaires, ça te rajoute deux heures par semaine. C'est ça Une heure d'anglais en plus et une heure de physique-chimie en anglais.
Speaker 2:C'est ça ce qui me fait passer de trois heures pour un lycéen qui n'a pas l'option section euros à cinq heures. J'ai aussi l'option sport. Donc, c'est quatre heures de sport tous les 15 jours. Je fais toujours de l'espagnol.
Speaker 1:Et puis je pense qu'on y reviendra. Mais tu aurais aimé faire du grec Et ça. Malheureusement, ça n'a pas été possible. Et en revanche, tu as arrêté le latin, sachant que le latin au lycée, aujourd'hui, c'est quand même très différent de quand moi j'étais jeune, je vais faire ma vieille, sachant qu'en fait, aujourd'hui, on peut démarrer le latin au lycée Et donc, en fait, au niveau linguistique, on n'apprend pas grand-chose. Enfin, tu n'aurais rien appris après avoir fait trois années de latin assez intensives, c'est plutôt de la culture latine. Donc. Donc, tu avais envie de commencer le grec et malheureusement, on va y revenir, ça n'a pas été possible. Donc, en gros, tu dirais on n'a pas parlé des devoirs le soir. Combien de temps est-ce que ça te prend, à peu près en plus de tes heures de cours.
Speaker 2:Je dirais que ça me prend environ 15 minutes le soir. Mais en même temps, quand je peux, quand je n'ai rien à faire pendant les cours, je fais les devoirs. S'ils sont donnés à l'avance Pendant les temps de pause de midi, je avance sur mes devoirs. Si j'ai une heure de permanence, j'avance aussi sur mes devoirs. Donc, c'est ce qui me permet de gagner beaucoup de temps pour le reste de la soirée.
Speaker 1:Donc voilà, en ce qui concerne les horaires. Maintenant, ce qui se rajoute aussi, ce sont les trajets, parce que c'est vrai qu'avec l'instruction de frères et sœurs, et nos différentes contraintes de voitures, etc. Tu prends le ramassage scolaire et que ça fait des longues, longues journées.
Speaker 2:En gros, de vas-y, je te laisse je pars à 7h30, à 7h le matin, et je reviens à 18h30. Ce qui fait des grosses journées d'environ 11h30.
Speaker 1:Ça te change du moment où tu pouvais, si tu le voulais, te réveiller à 8h15, t'habiller rapidement, avaler un petit déj en deux temps, trois mouvements, te mettre à ton bureau à 8h30 et démarrer ta journée un quart d'heure après t'être levé, oui, et puis le soir, la fin d'après-midi, quand j'étais en IUF, j'avais fini Directement.
Speaker 2:Je pouvais aller faire autre chose, comme les jeux de société, aller courir avec ma chienne, comme lire, comme construire Nabria Chef. C'est un projet qu'on a fait, qu'on a commencé il y a un an et qu'on a fini il y a plus ou moins trois mois, quatre mois.
Speaker 1:Oui, quelque chose comme ça. Oui, tu finissais vraiment, vraiment ta journée à 16h30. Là, tu rentres à 18h30, tu rajoutes encore un quart d'heure de devoir et en fait, c'est le dîner. Il te manque un peu ce sas de fin de journée et ce temps passé avec tes frères et soeurs. Toujours une question de Daniel Est-ce que tu trouves au lycée des possibilités d'échange intellectuel enrichissant et une émulation que tu n'avais pas en IUF?
Speaker 2:Eh bien, en IUF, je ne pouvais pas avoir de possibilité d'échange intellectuel enrichissant, comme pour reprendre la question. Mais au lycée, je dirais que non, je n'ai pas vraiment l'occasion d'avoir des échanges intellectuels avec mes camarades.
Speaker 1:Alors je rajouterais pour l'IEF parce que c'est quelque chose que tu apprécies beaucoup qu'avec le cours par correspondance que tu suivais, tu avais des études dirigées, c'est-à-dire un peu des heures de bureau pour les enseignants, qui se rendaient disponibles pendant souvent deux heures par semaine dans différentes matières pour répondre aux questions. Et il y avait une étude dirigée que tu ne loupais jamais, c'était celle de SVT, parce que là, pour le coup, ton professeur était passionnant.
Speaker 2:Oui, très passionnant, même si souvent on quittait la SVT. Il y avait des sujets qui allaient des univers parallèles à quel point Jurassic Park, c'est réel en passant par par la manipulation génétique.
Speaker 1:Oui, donc, là, c'était un professeur qui était absolument passionnant, qui est toujours passionnant derrière, par la manipulation génétique. Oui, donc là, c'était un professeur qui était absolument passionnant, qui est toujours passionnant derrière, parce que ton petit frère est maintenant en sixième et a ce même professeur en études de SVT. Et des professeurs comme ça, ce sont des perles, c'est-à-dire des professeurs qui n'hésitent pas à répondre à toutes les questions sur lesquelles ils sont compétents, même si ça sort du sujet, qu'ils sortent du programme et qu'ils entretiennent, je trouve de façon merveilleuse la curiosité des jeunes. Un grand merci à M Arnaud, si jamais un jour il nous écoute. Alors, quelques questions encore là-dessus, sur la façon dont tu vis cette rentrée au lycée. Une question de Noémie, sur la façon dont tu vis cette rentrée au lycée. Une question de Noémie Qu'est-ce que tu trouves le plus facile et le plus difficile dans ce changement?
Speaker 2:Je dirais que ce qu'il y a de facile, c'est le changement de classe, Comme j'ai déjà pris l'habitude au collège. ce n'est pas compliqué de le reprendre.
Speaker 1:Juste au cas où il y aurait un malentendu on parle bien de changement de salle de classe.
Speaker 2:C'est ça que tu veux dire? Oui, je veux parler de changement de salle de classe. Ce qui est difficile, c'est d'avoir des cours qui se font une heure Et pas de moyen d'avoir des cours qui sont un peu plus courts parce que je vais vite et des cours un peu plus longs parce que j'ai besoin d'approfondir un peu plus le sujet.
Speaker 1:Oui, c'est vrai qu'en UF, on adaptait totalement ton emploi du temps au temps dont toi tu avais besoin pour faire une semaine de cours. C'est-à-dire que le cours par correspondance EIB à distance, que tu suivais, et qu'on recommande d'ailleurs chaudement, fonctionne par semaine de cours, et donc, on regardait combien d'heures il te fallait pour faire une semaine de cours dans la semaine, et pour certaines matières, ça prenait deux fois plus de temps que pour d'autres, et on s'adaptait comme ça. Et là, effectivement, au lycée, c'est la même durée pour tout le monde. Alors, une question de Kaipi Quelles forces apportées par l'IEF te sont le plus utiles depuis que tu es au lycée?
Speaker 2:Je dirais l'autonomie parce que, comme je l'ai déjà dit, comme je suis autonome, je profite du temps qui m'est accordé au lycée, où je n'ai rien de prévu pour avancer sur mes devoirs, réviser, faire des fiches.
Speaker 1:Tu dirais que tu sais travailler.
Speaker 2:Oui, je dirais ça.
Speaker 1:Toujours, kipi. Qu'est-ce qui t'a demandé le plus d'adaptation?
Speaker 2:Je ne sais pas trop ce qui m'a demandé le plus d'adaptation.
Speaker 1:Alors, moi, j'ajouterais une chose de notre point de vue de parent, c'est que au moment de quitter l'UEF, on pensait que tout nous serait facilité, c'est-à-dire qu'on s'imaginait un peu naïvement que la DSDEN serait ravie d'avoir un élève qui quitte l'IEF pour rejoindre le système classique. En plus, dans le public. Et en fait, pas du tout. Il n'y a rien de prévu vraiment pour les élèves en IEF. C'est un peu du bricolage, normalement, pour rentrer au lycée, educonnect, avec les choix d'options, etc. En ce qui nous concerne, nous n'avions pas de code EduConnect. Merci l'adresse de l'EN. Et donc, on a dû rendre un dossier papier au bureau des élèves du lycée, au secrétariat des élèves, et il se trouve que, comme c'était une démarche un peu particulière, qu'ils ont dû scanner le dossier, le mettre dans un dossier en ligne à part, etc. Ils ont perdu la feuille d'option qu'on avait remplie. Alors, ils l'ont retrouvée deux semaines après la rentrée dans leurs multiples dossiers sur le drive.
Speaker 1:Mais toujours est-il que comme il y avait une demande à part, un petit dossier à part pour la section européenne, ils ont tenu compte de la section européenne. Il y avait un petit dossier à part pour l'option EPS. Donc, ils ont tenu compte du souhait de l'option EPS. Mais le grec, qui était mentionné sur cette feuille d'options, est passé à la trappe Et, malheureusement, il n'est pas possible de le rajouter parce que c'est incompatible avec l'emploi du temps de toutes les classes. Donc, à cause de l'option EPS, du coup, tu ne peux pas faire d'option grecque. Tu pourras peut-être l'année prochaine, on espère. Donc là, j'avoue que ça nous a demandé un peu d'adaptation, ce qui était totalement superflu. Je considère que c'est quand même l'administration scolaire de prévoir le retour des élèves IEF dans le système classique. L'ief dans le système classique, on est quand même nombreux. Il y a beaucoup de familles en IEF, ce n'est pas nouveau, c'est un problème qui se pose tous les ans. Donc, il devrait y avoir des parcours beaucoup plus simples pour ça. Nouvelle question de Kaypie Qu'est-ce qui t'enthousiasme le plus dans cette nouvelle vie?
Speaker 2:Ce qui m'enthousiasme le plus, c'est la possibilité d'avoir beaucoup plus d'amis que si j'étais en IUF, parce que l'IUF, c'est logique, on reste chez nous, on voit moins de personnes.
Speaker 1:Et qu'est-ce qui te Alors? je peux pas m'empêcher, grande militante de l'IUF, de préciser que on a quand même toujours cherché à compenser ça par pas mal d'activités extrascolaires. Comme beaucoup de gens se font l'image d'enfants enfermés chez eux toute la journée, je voudrais juste préciser que ça n'est pas ça que tu veux dire, que tu avais des amis quand même, que tu as gardé des amis de l'IEF, mais qu'effectivementment, tu en rencontrais quand même moins qu'au lycée. et dernière question sur cet aspect de ta rentrée au lycée qu'est-ce qui te manque de ton ancienne vie?
Speaker 2:Ce qui me manque, c'est mon ancien temps libre, que j'avais, comme je l'ai dit avant, en IEF, je finissais à 16h30 et j'avais fini de travailler pour toute la journée, alors que maintenant que je suis au lycée, à 18h30, je rentre à la maison, puis encore 15 minutes de devoir, puis après, c'est l'heure du dîner.
Speaker 1:Donc, je n'ai plus de temps libre, à part environ une demi-heure le soir pour lire Ce qui est bien, c'est que tu peux au moins faire beaucoup de sport dans le cadre du lycée, puisque tu as 4 heures de sport en moyenne avec l'option EPS, plus l'association sportive le mercredi.
Speaker 2:C'est exactement ça.
Speaker 1:Donc, c'est déjà ça, on va dire, qui est incorporé dans le temps du lycée. Et, comme vous voyez, on a encore beaucoup de questions auxquelles répondre. Tout le bilan des 11 années d'IEF, et puis comment tu envisages l'avenir, ça, on l'abordera dans une deuxième partie la semaine prochaine. On vous dit à très bientôt.
Speaker 2:Au revoir.
Speaker 1:Et à mardi prochain pour un nouvel épisode. Votre petite sourisette et son sourisseau, Anne-Laure.
Speaker 2:Sous-titrage Société Radio-Canada.