Montessori à la maison avec les Montessouricettes

245. Développer sa culture générale (et celle de ses enfants)

September 17, 2024 Anne-Laure Schneider Episode 245

Pourquoi chercher à développer sa culture générale ? 🤔 

Pour les parents que je rencontre, il y a souvent le désir d’être équipés pour aider leurs enfants à développer leur propre culture générale. 👨‍👩‍👧‍👦 

Mais chacun peut avoir des raisons différentes. L’un de mes objectifs personnels est de pouvoir parler avec n’importe qui de ce qui le passionne, et d’avoir suffisamment de bases pour que la conversation soit stimulante pour nous deux 🧠, être capable de faire des liens et de poser des questions appropriées. 💬 

Pour d’autres, il s’agira d’impressionner son entourage 🤩, de renforcer son estime de soi 💪 (souvent après un parcours scolaire difficile) ou encore de passer un concours. 📝 
Ou dans un registre plus élevé, on peut avoir envie de développer sa culture pour mieux comprendre le monde qui nous entoure 🌍, pour prendre de meilleures décisions dans sa vie, ou par pur plaisir de la connaissance. 📚

Mais quel que soit l’objectif, il reste la question des moyens : comment s’y prendre ? Surtout lorsqu’on est parents, que l’on travaille 👨‍💼, ou de manière générale qu’on n’a pas beaucoup de temps à y consacrer. ⏳

Liens évoqués dans l'épisode :

- Podcast 238 : Libérée, délivrée, les audios pour enfants qui vont sauver votre été !

Mes podcasts préférés (liste à télécharger) :

👉 sur l’histoire, Au cœur de l’histoire de Virginie Girod, Entrez dans l’histoire de Lorant Deutsch, Passion Antiquités, Passion Médiévistes et Passion Modernistes de Fanny Cohen Moreau, La voix des bijoux

👉 sur la parentalité : La matrescence de Clémentine Sarlat, Parentalité(s) de Mathilde Bouychou, Parenting the Adlerian way de Alyson Schafer

👉 sur les neurosciences : Une idée dans la tête de Stanislas Dehaene

👉 sur la musique contemporaine : La musique… quelle histoire ! de Joe Hume

👉 sur les finances personnelles : I will teach you to be rich

👉 humour : La question de David Castello-Lopes

👉 sur la vie de couple : The WifeSavers Podcast et Rikki and Jimmy on relationships

👉 sur la technologie, les réseaux sociaux et l’IA : Your undivided attention

👉 sur la pédagogie Montessori : Montessori education, Shelp Help, Trillium Montessori Talks, AMI podcasts

👉 sur la psychologie : Unlocking Us et Dare to lead de Brené Brown

👉 sur le sommeil : The Matt Walker podcast

👉 sur l’IEF : The Christy-Faith Show

👉 des interviews passionnantes de gens fascinants : The Knowledge Project

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Speaker 1:

Montessori chez eux, avec leurs enfants ou les enfants qu'ils gardent. Dans ce podcast, nous parlerons donc de pédagogie Montessori, mais aussi de discipline positive, d'instruction en famille, ce qu'on appelle aussi l'école à la maison, de co-schooling et de bien d'autres choses encore. Pourquoi et surtout, comment chercher à développer sa culture générale? J'avoue que c'est ce qui me passionne peut-être le plus dans mon métier et ce que j'aimais déjà beaucoup durant les quelques années où j'ai travaillé en tant que traductrice, c'est de pouvoir toucher un petit peu à tout, puisqu'aussi bien, moi, j'ai travaillé sur la transmission de l'histoire, à un autre moment sur la classification phylogénétique du vivant, à un autre moment sur la richesse de la grammaire, de la conjugaison française, soit la littérature, sur les langues étrangères, la géographie culturelle, etc. Et encore une fois, c'est absolument passionnant parce que ça me permet d'aborder des domaines radicalement différents, de les pousser assez loin et ensuite, de transmettre tout ce que j'ai appris à mes enfants, évidemment, mais aussi aux familles que j'accompagne, mois après mois, dans l'accompagnement des Montessori 7.

Speaker 1:

Et en retour, on me demande, moi déjà demandé à plusieurs reprises durant les séances de questions-réponses que j'anime dans cet accompagnement comment, justement, développer davantage sa culture générale. Et on m'a demandé, entre autres, ce que je lisais ce que j'écoutais. Et donc, aujourd'hui, je voudrais vous partager justement mon expérience à ce sujet comment j'essaie de développer ma culture générale, parce qu'on n'a jamais fini de le faire et je pense que même si j'atteins l'âge avancé de 90 ans, je serai toujours de développer ma culture générale. Culture générale, et voilà, vous partagez tout ce que j'ai pu réunir comme différents moyens pour apprendre de nouvelles choses, même lorsqu'on n'a pas beaucoup de temps, quand on est parent, que l'on travaille ou, de manière générale, qu'on n'est pas très disponible pour consacrer énormément de temps à ces apprentissages culturels, alors la première chose, c'est de se poser la question de pourquoi on a envie de développer sa culture générale. C'est vrai que, pour les parents que je rencontre, il y a très souvent le désir de transmettre à leurs enfants, le désir d'être équipés pour aider leurs enfants à développer leur propre culture générale. Mais il peut y avoir plein d'autres raisons et peut-être que vous n'êtes même pas parent et que vous êtes tout de même intéressé par cet épisode.

Speaker 1:

L'un de mes objectifs personnels, qui remonte à assez longtemps et qui est toujours assez présent pour moi, c'est de pouvoir parler avec n'importe qui de ce qui le passionne et d'avoir suffisamment de base dans ce domaine pour que la conversation soit stimulante pour nous deux, c'est-à-dire que je sois capable de poser des questions appropriées et de faire des liens, de susciter de nouvelles réflexions chez la personne qui est en face de moi. Parce qu'on peut toujours écouter quelqu'un parler de son domaine, mais si on n'a pas une culture minimale, en écouter quelqu'un parler de son domaine, mais si on n'a pas une culture minimale, en général, on ne comprend pas dans le détail ce que nous raconte la personne. Et pour la personne qui nous parle de sa passion, c'est frustrant parce qu'elle répète des idées un peu convenues, des phrases un peu générales et elle ne peut pas rentrer dans le détail des sujets qui la passionnent vraiment. Mais pour d'autres personnes, ce sera peut-être une volonté d'impressionner son entourage, d'impressionner son patron ou sa belle-mère, de renforcer son estime de soi.

Speaker 1:

Ça, je le vois souvent chez des personnes qui ont eu un parcours scolaire difficile et qui ont envie de prendre une revanche sur ce parcours scolaire difficile, de montrer qu'ils peuvent y arriver. Et typiquement, c'est des gens qui, justement, ont atteint une position sociale assez élevée, peut-être en venant de milieux très populaires ou après des échecs scolaires, et qui veulent se prouver à eux-mêmes et prouver aux autres qu'ils ont de la valeur à travers cette valeur culturelle qu'ils ont de la valeur, à travers cette valeur culturelle qu'ils vont développer chez eux. Alors, je m'empresse de préciser que tout le monde a de la valeur, cultivée ou pas. Mais je comprends parfaitement aussi cette volonté de s'affirmer de sortir de son milieu social.

Speaker 1:

Sortir de, parce qu'avec un milieu social vient souvent aussi un milieu culturel qui peut être plus ou moins riche, ou plus ou moins pauvre. Parfois, c'est aussi une raison très concrète, la volonté de passer un concours avec un grand oral ou une épreuve de culture générale, ou alors, dans un registre un petit peu plus spirituel, un peu plus élevé, disons, on peut avoir envie, par exemple, de développer sa culture pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, pour prendre de meilleures décisions dans sa vie aussi, en s'inspirant de l'expérience des gens qui nous ont précédés, à travers l'étude de l'histoire, des biographies de grands personnages dont la vie a été particulièrement riche et intéressante et sur laquelle on a particulièrement de sources, ou alors tout simplement par pur plaisir de la connaissance, de la découverte, par pure curiosité intellectuelle en fait. Alors, quelle que soit votre raison, votre objectif ultime dans le développement de votre culture G, j'ai quelques pistes à explorer avec vous et à vous proposer. La première chose que je voudrais dire parce que très souvent, encore une fois, il s'agit de parents qui me posent cette question, avec aussi la question de comment aider leurs enfants à développer leur culture c'est de montrer l'exemple. Il n'y a rien de mieux que l'exemplarité. Ce qui s'applique à nous aujourd'hui s'appliquera plus tard à nos enfants. Vraiment, c'est quelque chose de très frappant.

Speaker 1:

Des études ont été faites, par exemple, sur la lecture. Eh bien, il suffit qu'il y ait des livres dans un foyer pour que les enfants développent davantage le goût de la lecture. On n'a même pas besoin de lire devant ses enfants. La seule présence de livres dans la maison encourage les enfants et les aide à développer ce goût de la lecture. Donc, vous voyez que l'exemplarité, elle, passe par tout un tas de choses.

Speaker 1:

Même si vous avez peu de temps pour lire, vous voyez rien que le fait d'avoir les livres que vous avez déjà lus chez vous, d'aller à la bibliothèque, de fréquenter les livres, tout cela va donner à vos enfants l'envie de lire et, évidemment, va les aider à développer leur culture générale, même s'il n'y a pas que les livres, on va le voir. En tout cas, c'est vrai que les livres sont une première source importante pour apprendre des choses. Mais ce que je vous recommanderais et ça, c'est l'autre grand principe pour moi à garder en tête, le premier, et ça, c'est l'autre grand principe pour moi à garder en tête, le premier c'est donc l'exemplarité. Ce que je fais, mes enfants vont l'imiter. La deuxième chose, c'est d'accepter d'être un petit peu aventureux, accepter de sortir de ses domaines de prédilection, de découvrir des choses qu'on n'aimera peut-être pas, mais de prendre des risques. Alors, ces risques, il y a différentes façons de les prendre. On peut atténuer le risque.

Speaker 1:

Quand j'étais au lycée, j'étais en internat et nous avions deux études le soir, et je vous avoue qu'en général, j'avais fini mes devoirs pendant les permanences de la journée. Donc, je n'avais pas grand-chose à faire pendant les études, les permanences de la journée. Donc, je n'avais pas grand-chose à faire pendant les études, et on n'avait pas le droit de parler. Enfin, on pouvait chuchoter pour travailler, mais l'idée n'était pas de discuter pendant une heure, on ne pouvait pas.

Speaker 1:

Eh bien, j'allais au CDI Et à cette époque-là, j'ai développé un principe en me disant si un livre me dit quelque chose, c' un livre me dit quelque chose, c'est-à-dire que si le titre me dit quelque chose, si j'ai déjà entendu parler de ce titre ou de cet auteur, c'est qu'il doit y avoir une bonne raison, c'est que cet ouvrage est connu. S'il est connu, s'il est là au CDI, il doit y avoir une bonne raison. Eh bien, ma foi, je vais le lire. Ensuite, peut-être que je n'aimerais pas, mais au moins je comprendrais pourquoi il est connu, quelle valeur il a. Il faut savoir aussi qu'on peut très bien apprécier un livre à un certain âge et pas plus tard, et inversement, ne pas apprécier un livre et le redécouvrir beaucoup plus tard. Énormément de gens se mettent à apprécier Proust après 60 ans, par exemple. C'est un écho que j'ai souvent à ce sujet.

Speaker 1:

Donc, ça peut être un principe de se dire si quelque chose est connu, il doit y avoir une bonne raison. Je vais me lancer dedans. Donc, c'est prendre un risque, évidemment, le risque de ne pas aimer, mais j'ai envie de dire quand on est jeune, c'est un faible risque. On prend surtout le risque de découvrir un nouvel auteur qui nous passionne et dont on voudra lire absolument tous les ouvrages. Moi, j'ai découvert comme ça, andré Gide par une libraire, et j'ai lu quasiment tous les livres d'André Gide. Il doit m'en rester un ou deux que je n'ai pas lus. Retour du RSS, par exemple. J'ai été passionnée par cet auteur. Retour du RSS, par exemple, j'ai été passionnée par cet auteur Et, au final, vous voyez, au lycée, j'avais du temps, j'étais juste lycéenne et en plus en internat. Donc, je lisais à peu près un livre tous les deux jours, voire un livre par jour. Donc, vous imaginez tout le bagage que j'ai pu accumuler pendant ces quelques années.

Speaker 1:

Évidemment, ça peut être plus compliqué aujourd'hui, quand on est parent, mais on peut simplement se dire je vais lire tous les soirs un quart d'heure avant de me coucher, ou tous les matins un quart d'heure pendant mon petit déjeuner ou en prenant mon café. On a beau se dire un quart d'heure, ce n'est pas grand-chose, je vais mettre peut-être trois semaines à lire un livre. Oui, peut-être, peut-être que vous ferez un trajet en train ou vous serez passager dans une voiture et vous lirez un petit peu plus. Donc, peut-être que sur un mois, vous lirez deux livres, sur l'année, ça en fait 24. Et vous voyez comment, mine de rien, en quelques années, on arrive à lire des centaines de livres et à se cultiver. Et quelque chose aussi avec lequel j'ai rompu, c'est que lorsque j'étais justement beaucoup plus jeune, lycéenne, etc.

Speaker 1:

Je me disais que je devais finir un livre, que je n'étais pas en droit de le juger si je ne l'avais pas fini no-transcript, et si on n'accroche pas de laisser tomber, justement parce qu'on n'a pas le temps de lire tous les livres qui existent. Ça n'est pas possible, c'est physiquement totalement impossible. Vous ne pourrez même pas, dans votre vie, lire tous les livres qui sortent là cette année, en 2024. Vous imaginez bien, encore moins tous les livres qui ont été publiés ou qui seront encore publiés au cours de votre vie. Très souvent, dans les livres, disons, de développement personnel ou de psychologie, vous avez une idée principale qui tient, dans l'équivalent d'un TED Talk, une petite conférence de 10 à 15 minutes Et ensuite tout le livre brode dessus, donne des exemples, etc. Donc, vous pouvez très bien, dans ces livres-là, saisir l'idée principale simplement en feuilletant, en lisant les parties les plus importantes, en lisant les résumés aussi, en lisant ce qui vous intéresse le plus.

Speaker 1:

Mais je vous invite à vous autoriser cette liberté d'aller piocher, de ne pas tout lire de A à Z et de laisser tomber un livre qui, justement, vous tombe des mains. Vous avez tout à fait le droit de le faire Et les bibliothèques sont des endroits merveilleux pour ça, parce que vous pouvez emprunter un livre et le rendre en n'ayant lu que le quart ou le tiers, sans aucun scrupule, et ça ne vous coûtera rien, et personne ne le saura, et c'est très bien comme ça. Alors, évidemment, je vous le disais, l'important, c'est de développer une culture générale et non pas la connaissance pointue d'un sujet. L'important va être de lire des livres dans des genres très variés, tous les genres en fait, sans aucun mépris. Ça m'agace profondément. Il y a souvent une forme de mépris pour tout ce qui n'est pas de la littérature classique, du roman.

Speaker 1:

J'ai fait partie pendant plusieurs années de bibliothèques tournantes. D'ailleurs, c'est un excellent endroit où découvrir de nouveaux livres et rencontrer d'autres personnes qui vont vous proposer de nouvelles choses, vous ouvrir à de nouvelles choses. Mais ce que j'ai observé dans ces bibliothèques tournantes, c'est qu'il y avait souvent un gros biais lié à la célébrité de l'auteur ou au prix que le livre avait pu remporter, se disant voilà ce livre, l'auteur est passé dans le bouillon de culture, et puis il a eu le prix Renaudot, etc. Chaque fois, j'ai envie de leur dire ok, mais en soi, je m'en fiche. En fait, qu'est-ce qui fait que je vais avoir envie de le lire, ce livre? Qu'est-ce qu'il raconte? De quoi il parle? comment est-ce qu'il est écrit? Alors, en même temps, cette validation sociale liée aux prix littéraires, aux émissions littéraires.

Speaker 1:

Elle a une valeur, la même valeur que celle que j'accordais au livre dans mon CDI de lycée en me disant si j'ai déjà entendu parler de Stendhal, il doit y avoir une bonne raison. Alors, le rouge et le noir, je vais le lire, et puis on verra bien si ça me plaît ou pas. Ça a une valeur, mais à un moment donné, là aussi, en progressant en âge, on a peut-être aussi le droit d'aller vers ce qui nous attire et de se libérer de cette pression sociale de lire un livre parce qu'il a eu un prix. On a le droit de détester un livre qui a eu un prix. On a le droit de détester un livre qui a eu un prix. Je pose ça là, mais je vous invite quand même à essayer d'ouvrir vos horizons Et, encore une fois, sans mépriser le moindre genre littéraire.

Speaker 1:

Comme je vous disais, dans ces bibliothèques tournantes, il y avait souvent une grosse forme de mépris pour tout ce qui était littérature fantastique, de science-fiction, de fantaisie, qui étaient considérés comme des sous-genres de la littérature. Et en fait, je vais être très claire il y a beaucoup de genres en littérature et, à mon sens, aucun sous-genre. En revanche, dans chacun de ces genres, il y a des navets, de la daube, des livres qui sont mal écrits, qui sont écrits à la chaîne, qui n'ont aucun intérêt, et des livres extraordinaires. Par exemple, si vous n'avez jamais lu les livres d'Isaac Asimov, je vous les recommande énormément. Pour tout ce qui est littérature de science-fiction, c'est passionnant. Ou Ray Bradbury, par exemple. Osez me dire que Le Seigneur des Anneaux est de la sous-littérature Et alors là, je vais vous taper dessus.

Speaker 1:

C'est pas possible. Donc, non, il n'y a pas de sous-genre, il y a des genres avec des chefs-d'oeuvre, des livres moyens et des livres franchement mauvais. Alors, est-ce qu'il y a peut-être plus de livres franchement mauvais dans des domaines comme la fantaisie, ou peut-être le roman policier, la science-fiction, le fantastique Peut-être? Peut-être parce qu'à l'heure actuelle, ce sont des genres à la mode et qu'il faut fournir une offre en rapport avec la demande des lecteurs.

Speaker 1:

Donc, les éditeurs sortent beaucoup de livres comme cela et évidemment, dans le lot, on ne peut pas juste faire de la quantité. À un moment donné, on va faire appel à des auteurs qui écrivent moins bien Et donc, effectivement, on va sortir peut-être davantage de navets dans ces genres qui sont à la mode, qui sont beaucoup lus, mais on trouve là encore aussi des chefs-d'œuvre. Donc, n'hésitez pas à lire des livres, à lire des pièces de théâtre, à lire des livres de science-fiction, des recueils de poésie, des romans policiers, des romances historiques, même Souvent, ça aussi, c'est considéré comme un sous-genre qu'on trouve dans les supermarchés. Il y a de merveilleuses romances historiques très bien écrites. À lire, de la fantaisie aussi, à lire un petit peu de tout, et là aussi, pas seulement des essais, pas seulement des livres de développement personnel, mais de la littérature, parce que la littérature va vous introduire à la psychologie des personnages et va vous aider à faire des liens entre les choses dans votre vie, là où les essais, les livres de développement personnel, psychologie des personnages, et va vous aider à faire des liens entre les choses dans votre vie, là où les essais, les livres de développement personnel.

Speaker 1:

Ça va vous donner des idées, des concepts, ça va vous apprendre des choses, mais ça ne va pas forcément vous aider à avoir une vision du monde plus riche, plus nuancée, et ça, c'est le propre de la littérature. On apprend beaucoup sur l'émotionnel et le psychologique à travers la littérature, évidemment. Donc, voilà un petit peu pour les livres. J'y consacrais pas mal de temps parce que ça reste quand même un médium extraordinaire pour apprendre sur tout, surtout que vous avez les livres physiques, vous avez les livres audio, vous avez les e-books sur des liseuses, les livres électroniques. Donc, n'hésitez pas à explorer ces supports pour voir ce qui est le plus pratique pour vous. Peut-être que c'est d'avoir une liseuse dans votre sac à main quand vous attendez chez le médecin, peut-être que c'est d'écouter des livres audio dans votre voiture pendant vos trajets vers le bureau, peut-être. Voilà, peu importe.

Speaker 1:

Mais en tout cas, explorer les livres, ça reste une source inépuisable de connaissances et de cultures. Ensuite, il y a Internet. Alors, internet, c'est comme les livres il y a des choses extraordinaires et il y a beaucoup de choses très médiocres. Donc, c'est comme tout, il faut faire du tri. Mais là aussi, on dit beaucoup de mal de Wikipédia et je vous avoue que, personnellement, je considère que c'est une mine d'informations quasiment inépuisable.

Speaker 1:

Rien que la page d'accueil de Wikipédia est toujours passionnante. Si vous n'avez rien de mieux à faire dans la journée, allez voir la page Wikipédia d'aujourd'hui et voyez l'article du jour, l'article qu'ils ont mis en exergue, l'image qu'ils ont mise en exergue. Ils ont une petite éphéméride. Aujourd'hui, par exemple, le jour où j'ai enregistré ce podcast, on pouvait lire sur Wikipédia qu'en 2023, pour la première fois de son histoire, l'église catholique avait béatifié un fœtus. Alors j'avoue que ça m'a beaucoup intriguée. Donc, je suis allée lire l'article. N'hésitez pas à faire une recherche si vous vous demandez de quoi je parle. C'est comme ça qu'on développe sa culture. Le fait que le 36, quai des Orfèvres avait dém, que je connais, que j'ai visitée, qui est dans le Berry de Nevis, un sépulcre qui s'écrit LCHRE à la fin sépulcre ne s'écrit pas comme ça par faute d'orthographe, parce que normalement, un sépulcre, il n'y a pas de H. Eh bien, ça n'est convaincue que c'était une orthographe un peu à l'ancienne, un peu médiévalisante, pour faire un peu plus snob.

Speaker 1:

À un moment, on aimait bien faire ça, surtout au XVIIe siècle. En fait, pas du tout. C'est la contraction entre sépulcre et pulcaire qui veut dire beau en latin. Donc, c'est plutôt le beau sépulcre, c'est un mot contracté, si vous voulez, où on a conjugué. C'est comme quand on dit Moi, j'aime bien dire à mes enfants, quand je fais quelque chose d'extraordinaire sur l'ordinateur, leur dire tu vois, c'est automagique, contraction d'automatique et magique. Là, c'est la même chose. Ce n'est pas automagique, mais c'est le Saint-Sépulcre, le Saint-Sépulcre-Poulcaire, le beau Saint-Sépulcre.

Speaker 1:

Voilà, tout ça, je l'ai appris sur Wikipédia aujourd'hui. Ça vous intéressera ou pas, mais moi je vous avoue que ça m'a intéressé. N'hésitez pas à utiliser ce genre de ressources, mais il va falloir faire du tri. Donc, c'est bien d'avoir quelques endroits où vous pouvez aller pour explorer Wikipédia, excellente source. Vous avez aussi le site de TED, les TED Talks.

Speaker 1:

C'est un site qui regroupe des milliers de petites conférences vidéo, la plupart du temps entre 10 et 15 minutes. Donc, on a tous le temps d'écouter une petite conférence comme ça, que ce soit dans la voiture, ou D'écouter une petite conférence comme ça, que ce soit dans la voiture, ou en cuisinant, ou en faisant sa vaisselle. On a le temps. Et ces conférences portent sur tous les sujets. Il y en a même de poésie ou d'humour.

Speaker 1:

Ça peut être des sujets de société, des sujets scientifiques, ça peut être sur la grammaire, sur n'importe quoi. Souvent, c'est drôle, c'est plutôt bien présenté parce que, justement, il y a une exigence sur la forme, puisque le conférencier doit présenter son exposé en moins de 10 ou 15 minutes et il doit accrocher son auditoire. Donc, c'est court, c'est agréable et je trouve que ça permet de découvrir de nouvelles idées C'est d'ailleurs le slogan de l'organisation TED des idées qui valent la peine d'être répandues, ideas worth spreading. Et justement dans le terrier des Montessori 7, notre bibliothèque de ressources gratuites. Je vous ai préparé une petite liste de mes conférences TED préférées sur différents sujets qui, je l'espère, pourront vous intéresser. Donc là, vous avez une mine inépuisable de mini-conférences.

Speaker 1:

Un peu dans le même état d'esprit, les podcasts sont vos meilleurs amis, surtout si vous êtes parents, parce que je sais ce que c'est. On a rarement l'occasion de se poser dans un canapé avec un livre, on n'a pas toujours l'occasion de regarder des vidéos. En revanche, on a souvent le temps d'écouter des choses C'est pour ça que je vous parlais des livres audio tout à l'heure ou d'écouter les TED Talks, même dans la voiture, sans regarder les vidéos. Mais les podcasts sont faits pour ça. J'aime dire que les podcasts sont faits pour vous, parents occupés, et d'ailleurs, c'est sans doute pour ça que vous écoutez cet épisode à l'heure actuelle C'est que le format du podcast vous plaît et vous convient. Alors, là encore, j'aime bien écouter des podcasts dans tout un tas de domaines. Alors, je veux juste revenir sur les occasions dont vous pouvez profiter pour écouter des podcasts.

Speaker 1:

Ça peut être en faisant toutes les tâches un peu ménagères Faire du ménage, la cuisine, faire la vaisselle, lancer des lessives, repasser. Ça peut être jardiner, s'occuper des animaux. Ça peut être en balade avec son chien ça peut être durant les trajets en voiture part dans la salle de bain le matin, qu'on prend son petit déjeuner. Vraiment, je vous encourage à voir les podcasts comme la radio Comme voilà, il y a 10 ou 20 ans, on aurait allumé la radio. Vous pouvez allumer un podcast. Alors, je vais vous partager quelques références. Ça va faire beaucoup, mais rassurez-vous, comme pour les TED Talks, on vous a préparé une petite liste de mes podcasts préférés, des podcasts que j'écoute et que j'aime, mais je vais juste vous donner une idée de tous les sujets sur lesquels on peut apprendre des choses par les podcasts.

Speaker 1:

Moi, j'aime beaucoup écouter des choses sur l'histoire pour plusieurs raisons. Déjà, parce que, à travers l'histoire, on aborde beaucoup d'autres sujets. On peut aborder l'art, on peut aborder l'art, on peut aborder certaines notions de géographie, de géographie culturelle, on aborde aussi la littérature. On aborde énormément de choses à travers l'histoire. Et puis, j'aime particulièrement les récits qui se plongent dans la psychologie des personnages historiques, qui essayent de nous mettre dans leur peau, de mieux comprendre ces personnages, tout ce qu'ils ont vécu, et profiter de leur expérience pour en tirer aussi des leçons de vie pour l'heure actuelle. Alors, j'aime particulièrement les podcasts vivants et là, je pense que ce sont vraiment mes deux chouchous, mes deux podcasts préférés, un troisième un peu plus loin, mes deux podcasts préférés entre un troisième un peu plus loin, mais deux podcasts préférés entre tous, avec des épisodes qui sont en général assez courts, entre 15 et 20 minutes pour l'un et maximum 35 minutes pour l'autre, mais souvent un peu plus courts, entre 5 et 25 minutes.

Speaker 1:

Le premier, c'est Au cœur de l'histoire, avec Virginie Giraud, qui a une voix de narratrice formidable. Elle rend l'histoire passionnante, même si vous n'aimez pas ça, allez fouiller dans les épisodes qu'elle propose, vous en trouverez forcément qui vont vous intéresser. Et puis Entrer dans l'histoire avec Laurent Deutsch, qui est assez rigolo. Alors, mon mari ne supportait pas sa voix, il s'y est un petit peu habitué. Moi, j'avoue que j'aime bien. Donc, c'est très personnel, mais je voulais vous les partager parce que ce sont vraiment mes deux coups de cœur. Et puis, il y a d'autres podcasts, peut-être un petit peu plus spécialisés. Il y a une Je ne sais pas si elle est journaliste, d'ailleurs, ou historienne, je ne sais pas exactement qui qui interview des doctorants dans différents domaines de l'histoire.

Speaker 1:

Elle a trois podcasts Passion Antiquité, passion Médiéviste et Passion Moderniste. Ce qui est intéressant, c'est qu'on entend un thésard, quelqu'un qui travaille sur un sujet assez pointu et qui essaie de le vulgariser pour nous pendant l'épisode. C'est passionnant parce qu'on a quelqu'un qui connaît extrêmement bien son sujet. Notre podcast que j'aime bien, qui est très agréable je trouve, c'est La Voix des Bijoux, sur l'histoire des bijoux de l'or, des perles, de la pierre, du régent, enfin de différents bijoux précieux, parce que là aussi, on retrouve l'histoire, la culture, la mythologie, etc. Qui se mêlent dans ce type de podcast, qui se mêlent dans ce type de podcast.

Speaker 1:

Comme vous êtes parents, je ne pouvais pas ne pas vous mentionner quelques podcasts de parentalité. J'aime bien écouter La matrescence de Clémentine Sarla, parentalité de Mathilde Bouichoux et un podcast que j'aime beaucoup, surtout lorsqu'elle fait des questions-réponses, parce que c'est aussi ce que je fais dans l'accompagnement des mondes des souris 7,. Donc, ça m'inspire beaucoup, sauf que c'est en anglais, c'est Parenting the Adlerian Way, avec Alison Schaefer. Donc, c'est la parentalité façon adlerienne, c'est la psychologie adlerienne, donc, en fait, c'est la discipline positive. Donc, j donc j'aime beaucoup.

Speaker 1:

Si vous comprenez bien l'anglais, vous serez sans doute très intéressés aussi. Il y a eu un podcast cet été sur les neurosciences qui s'appelait Une idée dans la tête, avec Stanislas Dehaene. Donc, je vous recommande aussi chaudement ce podcast, c'était des petits épisodes très courts de 3 minutes qui vulgarisaient une notion plein de choses très intéressantes qu'on retrouve dans ces livres. Mais c'est un autre format. C mais j'écoute aussi bien, vraiment, chaque semaine, un podcast sur la musique contemporaine qui s'appelle La Musique Quelle Histoire avec Joe Hume. Un autre en anglais sur les finances personnelles I Will Teach You To Be Rich de Ramit Sethi.

Speaker 1:

Et là, j'arrive à mon troisième chouchou podcast d'humour La Question de David Castello-Lopez. David Castello-Lopez, pour moi, c'est la pointe de l'humour. C'est un humour incroyable, hyper raffiné, et en même temps, il a un style incroyable. Il mélange tous les registres. Moi, je l'apprécie énormément. C'est très court, ça dure je crois trois minutes et ça vous fera rire, j'ai aucun doute là-dessus.

Speaker 1:

J'écoute aussi des podcasts sur la vie de couple, là aussi en anglais, malheureusement The Wife Savers Podcast et Ricky and Jamie on Relationships, un podcast sur la technologie, les réseaux sociaux et l'intelligence artificielle, dont je me suis beaucoup inspirée pour, enfin, que j'ai découvert et que j'ai écouté en remontant plusieurs années en arrière pour faire mes épisodes sur l'intelligence artificielle, justement, mes épisodes de podcast Your Undivided Attention. Donc, là aussi en anglais, toujours en anglais, des podcasts sur la pédagogie Montessori. J'avoue que je préfère ceux qui sont en anglais, à ceux qui existent en français Montessori Education, sh anglais, à ceux qui existent en français Montessori Education, shelf Help, trillium, montessori Talks et les podcasts officiels de l'AMI. La qualité d'enregistrement est horrible la plupart du temps, mais les intervenants parlent parfois avec des accents un peu à couper au couteau. Mais voilà, ça s'appelle AMI Podcast, mais au moins, c'est de très haut niveau au niveau Montessori.

Speaker 1:

J'aime beaucoup aussi les podcasts de Brené Brown sur la psychologie Unlocking Us et Dare to Lead. Dare to Lead, c'est plutôt pour les chefs d'entreprise, pour le monde de l'entreprise, enfin, pour les leaders, les chefs d'entreprise. Unlocking Us, c'est plutôt pour tout le monde. En fait, elle parle beaucoup de vulnérabilité et de courage. J'écoute aussi un podcast sur le sommeil, là aussi en anglais, pour me tenir au courant des dernières avancées sur le sommeil. C'est assez pointu. C'est un chercheur sur le sommeil qui s'appelle Matt Walker, c'est The Matt Walker Podcast.

Speaker 1:

Un podcast sur l'instruction en famille il n'y en a pas beaucoup, j'ai l'impression toujours en anglais qui s'appelle The Christy Faith Show, et des interviews passionnantes dans un podcast qui s'appelle The Knowledge Project de Shane Parrish. Le principe de The Knowledge Project, c'est que Shane Parrish interview des personnes qui sont passionnantes, qui ont réfléchi à beaucoup de choses dans leur vie Et ces conversations, je trouve, nous aident à prendre de meilleures décisions ou à mieux percevoir des problèmes. Ça peut paraître très large comme ça. Je pense que le mieux, c'est que vous en écoutiez. Ce sont des podcasts où on va assez loin, vraiment en profondeur, sur les sujets qui sont abordés, mais je trouve que c'est extrêmement intéressant. Alors, vous avez remarqué qu'il y a beaucoup dans mes podcasts, des podcasts en anglais. Voilà, je pense que les Américains sont un petit peu en avance par rapport à chez nous, mais ça se développe.

Speaker 1:

C'est bien pour ça que, moi-même, j'ai lancé mon propre podcast, que vous êtes en train d'écouter. N'hésitez pas j'en profite à mettre 5 étoiles et un petit avis dessus, parce que ce sera le meilleur moyen de le faire connaître à d'autres parents débordés qui n'ont peut-être pas le temps de lire des livres ou de regarder des vidéos et qui seraient très intéressés d pour les accompagner en termes de parentalité ou d'instruction, en particulier avec la pédagogie Montessori. Donc, vous voyez que les podcasts, c'est une source inépuisable de culture, d'histoire. Vous avez vu que les sujets sont extrêmement variés. Ça, ce ne sont que les podcasts que j'écoute toutes les semaines.

Speaker 1:

Vous pouvez trouver des podcasts sur absolument tout et n'importe quoi. Par exemple, j'ai même trouvé des podcasts spécifiquement sur le deuil suite au décès de notre enfant. Vous avez des podcasts sur tous les thèmes, mais il n'y a pas que les podcasts, vous avez aussi Youtube. Et sur Youtube, là aussi, vous avez tout et n. Sur Youtube, là aussi, vous avez tout et n'importe quoi comme thème, avec des gens passionnés qui rendent ça compact et agréable. Et alors je suis de moins en moins sur Youtube et je regarde quasiment plus de vidéos sur Youtube.

Speaker 1:

Mais j'ai beaucoup découvert sur Youtube les costubeurs, les costubeurs, les costubeurs et les youtubeurs qui faisaient de la mode historique, qui travaillaient sur l'histoire des costumes et qui cherchaient, par exemple, à réaliser des vêtements historiques avec les techniques de l'époque. Il y en a plusieurs qui sont très intéressants, mais je vous recommande tout particulièrement la chaîne de Bernadette Banner, qui combine à la fois une connaissance très pointue de l'histoire du costume, un humour assez décalé, assez britannique comme humour, même si elle est américaine, et un sens cinématographique incroyable. Ces vidéos sont de pure merveille Et si vous aimez bricoler ou repasser quoi que ce soit, simplement mettre ces vidéos-là en fond, ça vous donne envie de faire des choses de vos mains Et c'est un émerveillement esthétique en même temps qu'une dose de culture générale. Donc, voilà un petit peu pour Youtube. Et puis, si vous découvrez Banadette Banner, vous allez découvrir toute une autre galaxie autour. Si vous vous intéressez un petit peu à la couture, aux costumes historiques, etc. Vous allez adorer. Ensuite, vous avez les ressources un peu plus officielles.

Speaker 1:

Vous avez les MOOC, les cours à distance si vous voulez, qui sont proposés par des grandes institutions. Toutes les grandes universités du monde aujourd'hui proposent des MOOC. Ça vous permet de suivre des cours entiers à distance. Alors, parfois c'est gratuit, parfois il faut payer. En tout cas, vous avez il y a deux institutions françaises que je vous recommande.

Speaker 1:

Vous avez les cours du Collège de France qui sont en accès libre sur internet. Alors, vous pouvez aussi aller au Collège de France, mais les enregistrements sont disponibles sur leur site internet, totalement gratuitement. Et je vous parlais de Stanislas Dehaene tout à l'heure. Stanislas Dehaene est membre du Collège de France et donc enseigne au Collège de France. Donc, il a fait des séries de conférences sur l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, une autre série de conférences sur l'apprentissage des maths. C'est absolument passionnant. Vous avez aussi les conférences de l'école normale, supérieure, normale Sup de la rue Dulme. Donc, si vous allez sur le site de l'école normale supérieure, vous allez retrouver les conférences qui ont eu lieu là-bas. Donc, ce sont des choses de très, très haut niveau, accessibles totalement gratuitement et depuis chez vous, depuis votre ordinateur. Donc, c'est quand même une chance incroyable qu'on a.

Speaker 1:

La culture n'a jamais été d'accès plus facile qu'aujourd'hui. Et puis, il existe des institutions que je trouve formidables. Ce sont les universités populaires ou les universités ouvertes. Les universités populaires, ce sont des associations qui ont été créées. Alors, c'est assez vieux, ça remonte, je crois, au XVIIIe siècle et l'idée était de former les. Non, j'ai des bêtises, je crois que c'était formé au XIXe siècle. Moi, j'ai un doute, peu importe.

Speaker 1:

En France, ça s'est beaucoup développé suite à l'instruction obligatoire pour les enfants, parce qu'on s'est dit qu'il fallait bien former aussi les adultes qui n'avaient pas bénéficié de cette instruction obligatoire. Et donc, on, et donc, on a créé ces universités ouvertes, ces universités populaires, pardon, qui ont connu des hauts et des bas. Mais aujourd'hui, il y en a un certain nombre, et ce sont des structures, des associations qui proposent des conférences de très bon niveau, un peu partout en France. Et puis, vous avez aussi les universités ouvertes. Alors, ça, c'est un système qui est généralement mis en place par une université. On a ça chez nous.

Speaker 1:

Par exemple, l'université de Besançon a une université ouverte et elle a d'ailleurs une antenne juste à côté de chez nous. Mon mari y va tous les jeudis. C'est passionnant. Puis il me raconte, et là aussi, il les enregistre. donc on peut regarder les vidéos après de chez soi, parce que, voilà, envie de me déplacer pour y aller.

Speaker 1:

Donc, là, ce sont, comme je vous disais, les universités qui mettent ça en place, avec leurs intervenants, leurs professeurs, leurs maîtres de conférences, etc. Qui font des conférences sur des sujets très, très, très variés, souvent avec un ancrage un peu local aussi, avec des sujets d'histoire ou de géographie liés à votre région, et aussi avec des sujets d'histoire ou de géographie liés à votre région, et aussi avec des choses beaucoup plus larges. J'essaie de me souvenir des thèmes de l'année dernière. Il y avait un thème sur le yoga et la méditation. Il y avait des thèmes sur la musique là, le compositeur en question m'échappe, mais il y avait sur un compositeur spécifique, sur la musique américaine, les chanteurs yéyés, etc. Des thèmes d'histoire, de médecine, enfin, vraiment de tout, de tout, de tout.

Speaker 1:

Donc, renseignez-vous, il existe peut-être une université ouverte ou une université populaire près de chez vous. C'est en même temps l'occasion de rencontrer des personnes qui cherchent elles aussi à se cultiver et l'occasion d'apprendre plein de choses, en général gratuitement ou pour un tarif très, très, très modique. Et toujours dans cette idée des institutions un peu plus officielles, je vous encourage vivement à aller dans les musées autour de chez vous. Simplement regardez ce qui existe autour de chez vous. Allez à l'office de tourisme le plus proche, prenez tous les dépliants qu'il y a et allez-y. Vous allez forcément découvrir de nouvelles choses. Ne cherchez pas à aller uniquement dans les plus grands musées. Parfois, les petits musées de villages sont passionnants.

Speaker 1:

Près de chez nous, par exemple, vous avez un musée de la montagne qui parle de la vie en montagne. Vous avez un musée de la négritude, qui est un musée qui a été créé parce que le village où s'est installé ce musée avait demandé l'abolition de la traite des Noirs au moment des cahiers de doléances, juste avant la Révolution française, alors que c'est un village reculé de Franche-Comté où ils n'avaient probablement jamais vu une personne, même avec la peau un peu foncée. Mais donc ils avaient été touchés par la situation des esclaves et ils avaient demandé l'abolition de l'esclavage. Donc, vous avez un musée de la négritude dans ce petit village de Franche-Comté. Vous avez aussi un musée de la mine, parce que c'est un pays de mineurs, etc. Etc. Donc, tous ces petits musées de village, ils ont eux aussi leur intérêt. Vous avez un musée de la cerise à Fougerolle où on fabrique du kirsch. C'est passionnant de savoir comment on fabrique ces alcools forts. L'histoire de tout cela, c'est toujours extrêmement intéressant.

Speaker 1:

Et ne vous contentez pas de déambuler dans ces musées, posez-vous des questions. Et ça, c'est le dernier point sur lequel je voudrais vous laisser. Apprenez à vous poser des questions. Demandez-vous comment les gens vivaient à cette époque. Par exemple, je vous parlais des historiennes du costume que je regardais sur Youtube. Est-ce que vous vous êtes déjà demandé comment les gens de cette époque allaient aux toilettes avec les vêtements qu'ils avaient, Comment ils lavaient leurs vêtements? Voilà, posez-vous ce genre de questions, apprenez. Prenez un sujet, par exemple, si vous allez dans un musée, posez-vous à l'avance. Essayez de réfléchir à toutes les questions que vous pourriez vous poser sur ce sujet Et tâchez d'y répondre. En visitant le musée, entraînez votre cerveau à se poser des questions.

Speaker 1:

Quand vous regardez un film, demandez-vous est-ce que ça, c'est réel ou pas? La période où on a regardé les épisodes des Tudors, je peux vous dire qu'on a passé un temps fou avec mon mari sur Wikipédia pour voir ce qui était vrai historiquement, et puis ce qui était des libertés scénaristiques, les personnages qui avaient été fusionnés, bref, quelle était la réalité de l'histoire et quelle était la fiction. Ayez ce réflexe pour tout ce qui est film historique et déjà vous allez apprendre énormément de choses. Demandez-vous aussi. Il n'y a pas longtemps, avec mes enfants, on a parlé de la Station Spatiale Internationale Et donc ma fille m'a demandé comment on va dans l'espace, comment on fait pour ne pas tomber, pourquoi la station spatiale? elle ne tombe pas, parce que, normalement, si on saute, on retombe sur le sol.

Speaker 1:

Donc, posez-vous toutes ces questions. Qu'est-ce que ça veut dire ce mot? D'où il vient, pourquoi est-ce qu'on appelle ça comme ça? Pourquoi est-ce que tel personnage a agi comme cela Et si, comment? Alors voilà, retenez ces questions. Pourquoi Et si? Et si on avait fait différemment? Et si un tel avait dit cela Et comment? Comment fait-on pour? Pourquoi Et si? Comment Mettez-vous à la place des gens?

Speaker 1:

aussi, essayez de comprendre leur motivation profonde, leur psychologie, leurs émotions. Faites des recherches sur ce qui vous entoure. Quand vous posez des questions, essayez de réfléchir à des réponses possibles et puis ensuite, allez vérifier avec les ressources que vous avez On a Internet au bout des doigts avec nos téléphones. C'est quand même une chance phénoménale. Et comme cela, montrez l'exemple à vos enfants, qui vont prendre cette habitude de se poser des questions.

Speaker 1:

Et ça, malheureusement, c'est quelque chose qu'on a tendance à étouffer chez les enfants dans le système scolaire classique. Il y a des exceptions, fort heureusement, mais souvent, plus les enfants avancent dans le système scolaire, plus Souvent, plus les enfants avancent dans le système scolaire, plus ils sont éteints, moins ils font preuve de curiosité. Et ça, j'avoue que c'est quand même une des richesses de l'école, à la maison, de pouvoir entretenir ce feu de la curiosité chez nos enfants. Mais même si vos enfants sont scolarisés, j'ai envie de dire que ça ne dépend que de vous. Montrez-leur l'exemple et vos enfants resteront curieux.

Speaker 1:

Et puis, enfin, avec cette culture générale que vous allez développer, et pour la développer encore davantage, allez parler avec des gens intéressants, cherchez à rencontrer des gens passionnés, passionnants, des amis, d'amis, des gens que vous rencontrez dans des associations, dans des universités ouvertes ou populaires, etc. Et on en revient à ce que je vous disais en tout début d'épisode, où le fait d'épisode, où le fait d'avoir des bases de culture générale va vous donner accès aussi à des conversations plus intéressantes avec des gens passionnants et ces conversations vont à leur tour venir enrichir votre culture générale et vous rentrer dans un merveilleux cercle vertueux. Alors, je n'imaginais pas que cet épisode allait durer aussi longtemps. On est à un peu plus de 40 minutes. En tout cas, je vous remercie d'être resté jusqu'ici, puisque si vous m'entendez, c'est que vous êtes resté à l'écoute. J'espère vous avoir insufflé l'envie d'apprendre plus de choses, de développer vos connaissances, votre culture.

Speaker 1:

N'hésitez pas à aller sur le Terrier des Montessoris 7, notre bibliothèque de ressources gratuites, pour y retrouver la liste des TED Talks que je vous recommande, un petit peu comme un amuse-bouche. Je crois qu'il y a 10 TED Talks que je vous recommande dedans. N'hésitez pas aussi à écouter l'épisode 238, que j'avais appelé Libérer, délivrer les audios pour enfants qui vont sauver votre été, puisque dedans, vous allez aussi trouver des podcasts adaptés à vos enfants pour les aider à développer leur culture générale. Et puis, toujours sur le terrier des Montessori 7, vous allez pouvoir retrouver la liste de mes podcasts préférés, avec les liens pour les retrouver. Je vous rappelle en particulier mes chouchous Au cœur de l'histoire Entrée dans l'histoire et la question de David Castello-Lopez. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, mais c'est déjà beaucoup. Je vous dis à mardi prochain. D'ici là, je vous souhaite une excellente semaine. A très bientôt votre petite souris 7, anne-laure. Sous-titrage ST' 501.